samedi 8 juin 2019

Sortie annuelle des 7 et 8 juin 2019 aux balcons du lac d'Annecy et plateau du Semnoz

Lors de notre assemblée générale en septembre 2018, nous avions pris la décision collective de renouer avec les sorties annuelles de la Société mycologique, comme à Villard d'Arène ou bien à Ceüze dans les Hautes Alpes en demi-pension.
Michel Barrionuevo avait proposé pour la sortie 2019 la destination du village de vacances "Les Balcons du Lac d'Annecy" à Sévrier.
La date qui permettait de disposer de places suffisantes était celle du week-end de la Pentecôte, c'est ainsi que 22 sociétaires se sont retrouvés ce vendredi 7 juin.
En fonction des disponibilités des uns et des autres, les départs se sont échelonnés, mais à 19H30, tous les inscrits ont pu se retrouver au moment de l'apéro.
Le vendredi aura été très venté, les sociétaires promeneurs pour redécouvrir le lac d'Annecy ne seront pas restés très longtemps sur les berges de Sévrier, d'autant que le ciel devenait menaçant.
L'apéro à la Taverne du lac pouvait se gagner, à condition d'être celui ou celle qui répondra au maximum de questions, allant des 7 merveilles historiques du monde, aux 7 merveilles géologiques, aux 11 joueurs de la coupe du monde de 1998, aux différents acteurs ayant joué le rôle de James Bond, etc... Au final, c'est Olivier qui a remporté le mojito de ce jeu.
Notre groupe a rejoint les 22 places réservées pour partager un copieux buffet.
A 21 heures, les adeptes du foot sont allés regarder ce premier match féminin de la coupe du monde, remporté par 4 à 0 par la France, tandis que d'autres ont participé à la seconde animation, loto.
Les joueuses et joueurs de la société mycologique ont raflé les quines sacs garnis : Babette, Jean-Luc, Marina. Le reblochon et les panonceaux changés après une rénovation des bâtiments étaient les points communs aux gains. 
Par contre, nous avons fait connaissance avec le loto savoyard qui se joue debout avec un unique carton, c'est un peu le qui perd gagne, puisque lorsqu'un numéro est tiré, vous vous asseyez et au final, celui qui a son carton entièrement vierge gagne.
Après une nuit de repos, c'est le soleil filtrant au travers des rideaux occultants qui nous a accueilli. Pour un samedi, c'était une petite grasse matinée: dès 7h30, nos adhérent·e·s ont gouté le petit déjeuner sympathique.
Nous avons quitté le village de vacances à 9H15 pour franchir le col de Leschaux, puis monter sur le Plateau du Semnoz à presque 1 700 mètres d'altitude. Le moins que l'on puisse dire avec la petite bise, c'est qu'il faisait frisquet, à peine 9 degrés !
Compte tenu des capacités physiques des présent·e·s, nous ne ferons pas le circuit initial prévu, d'où nous aurions pu apercevoir le lac d'Annecy, pour remonter et faire les crêtes menant sur un autre point de vue, celui sur le lac du Bourget.
En chemin, nous avons rencontré un drôle de personnage à l'entrée d'une fromagerie finement décorée de peintures et d'ustensiles anciens. D'ailleurs au retour nous avons fait une halte pour nous approvisionner en reblochons fermiers, tomme de Savoie au lait cru et autres fromages.
Le ciel entièrement dégagé nous permettait de voir le Mont Blanc, tandis qu'un ballet de parapentes tournoyait au gré des courants au dessus de nos têtes.
Après avoir fait prendre l'air à nos sacs à dos et aux paniers, nous sommes redescendus au point initial pour notre repas de la mi-journée.
La nature a du retard, un parterre de plans de muguet dont les clochettes n’étaient pas toutes ouvertes, l'herbe rase, avec dans certains endroits les pissenlits en fleurs, tandis qu'en d'autres points ils sortent à peine.
Les champignons auront été les grands absents de la sortie, rien, mais alors rien du tout !
A l'heure de se séparer, nous avons eu les adeptes de la luge d'été et ceux qui ont préféré vaquer à d'autres occupations.
Les photos prises par Alessandro, Babeth, Éliane, Jean-Luc, Jean-Marc, Martine et Michel, vont garnir le dossier mai-juin 2019, pour avec nous, vous apporter un peu de rêve !


lundi 3 juin 2019

Sortie du 1er juin 2019 au Plateau de la Molière

17 sociétaires s'étaient donnés rendez-vous pour cette première sortie ensoleillée du mois de juin.
Le champignon qui apparait le plus à cette date de l'année sur le Plateau de la Molière est le tricholome de la Saint Georges, ce jour là, il a choisi d'être absent.
Par contre, Maryvonne a pu faire une cueillette de morilles coniques.
A défaut de mousserons, des spécimens de vesses de loup des prés ont été découverts.
Cette balade se déroule dans un panorama grandiose et l'équipe présente a profité pleinement des Crêtes du Pas de Bellecombe à 1636 mètres d'altitude pour se restaurer autour de parterres de gentianes acaulis ou gentiane des Alpes, toujours aussi surprenantes par cette couleur d'un sublime bleu intense.
Aux côtés de nos marcheuses et marcheurs, les mammifères gardiens des liens, nous parlons des marmottes, avec un petit regret, celui du manque de réactions d'un photographe pour immortaliser cette proximité.
L'après-midi a été particulièrement chaud, pourtant des collybies des cônes étaient là, et bien là, en quantité non négligeable en cette période.

Notre groupe a fait une halte au Feynet, sous un ciel bleu azur pour épancher une petite soif.

Information : Attention, samedi 8 juin, il n'y aura pas de rendez-vous au lieu habituel pour une sortie mycologique, notre association fait sa sortie annuelle dans un autre département.

samedi 25 mai 2019

Sortie du 25 mai 2019 à Corrençon-en-Vercors

Les annonces entendues à la télévision peuvent parfois faire peur. Du coup, nous étions 14 sociétaires au départ de cette balade.
Pendant cette randonnée, il n'y a eu ni pluie, ni averse, juste un peu de vent par moment.
A partir du lieu-dit "Le Bru", nous avons formé 2 groupes, l'un passant à proximité de la grotte de la Glacière, l'autre se dirigeant vers le lieu-dit "Les Granges".
Puisque nous étions sur une sortie mycologique, chacun des 2 groupes formés avait une mission particulière de recherche, celui conduit par Olivier, les morilles ; celui conduit par Jean-Marc, les mousserons de Saint Georges.
Commençons notre récit avec le groupe d'Olivier arpentant le secteur proche de la Glacière de Corrençon, une des curiosités géologiques du Vercors, qui se trouve au fond d'une dépression naturelle. Plusieurs variétés de champignons seront découvertes: - des hygrophores de mars, eh oui ! - des morilles et le champion aura été Jean-François. Alessandro recherchera également d'autres variétés, comme la nonette voilée ou bolet jaune (Suillus Luteus). 
Quel contraste, entre l'Hygrophore se développant à la fonte des neiges et la nonette que l'on découvre plutôt à la fin de l'été !
Dans le groupe de Jean-Marc, dès le départ sur le sentier, Martine trouve 2 morillons dont l'un était un nid à tiques. Dès les premiers espaces de prairie, des mousserons de Saint Georges, puis plus haut, rien dans les ronds de sorcières. Martine, encore elle, découvre 3 morilles foncées à la lisière du bois, puis 2 gyromitres. 
Le reste du groupe cherchait dans les prés des tricholomes de la Saint Georges et voilà qu'à la place, Odette trouve les 2 premières morilles blondes. Ce champ là, nous allons l'explorer au peigne fin, au total plus de 50 unités de morchella (vulgaris esculenta, rotunda, conica) blondes, noires ou grises. 
A proximité du lieu-dit "Les Granges", quelques marasmes des oréades ou cariolettes, quelques verpes de bohême.
Les Granges sont un exemple de ferme à "l'écart", témoin du monde agricole montagnard des années 1800. 

Un panneau décrit l'évènement du 23 juillet 1944 où l'armée allemande dans son offensive générale d'envahissement du Vercors, occupa Corrençon. Au passage, le bâtiment d'habitation fut incendié rayant ainsi ce témoin dans le paysage; les années effaceront au cours de la dureté des saisons, les ruines envahies par la végétation.
C'est en ce lieu que les deux groupes piqueniqueront, en s'asseyant pour la plupart, sur des bancs confectionnés par Jean-Marc.
Pour le retour vers les voitures, nous formerons un seul groupe qui empruntera les sentiers à travers bois jusqu'à la chèvrerie.
Quelle sortie, où à minima presque tous les champignons de printemps s'étaient donnés rendez-vous en même temps.
Les photos non contenues dans ce billet ont été rajoutées dans le dossier Mai-Juin 2019.

samedi 18 mai 2019

Sortie du 18 mai 2019 à Gresse-en Vercors

Il n'y a pas eu foule pour cette sortie, 8 sociétaires étaient présents, destination Gresse-en Vercors, avec pour première observation: un retard de la floraison que l'on peut estimer à environ 3 semaines.

Du côté des morilles, la recherche a été infructueuse, par contre il y avait beaucoup de morillons, de quoi remplir plusieurs petits paniers.
Dans les prés, sur les fameux ronds de sorcières, il a été possible de cueillir de petits mousserons en quantité négligeable.  La découverte de quelques tricholomes sinistres (tricholoma saevum) ou pied bleu (bons comestibles), a été l'occasion d'expliquer qu'une longue cuisson était nécessaire.
L'autre tricholome, celui de la Saint Georges a eu une fâcheuse tendance à abriter les petits vers.
La pluie s'est invitée vers 13 heures, mais le groupe avait pris ses précautions à la Gélinotte, où un bon accueil leur a été réservé. Les plus gourmands se sont régalés avec une bonne glace. 

Dimanche 19 mai, c'est la fête du Bourg, la société mycologique sera présente ! Dimanche, un temps exécrable, les photos ont été rajoutées au dossier Mai-Juin 2019.

Samedi 11 mai, la veille de son anniversaire, Nicole Moya s'en est allée. Jeudi 16 mai, une délégation de la société mycologique s'est rendue à ses obsèques. Le grand sourire et la gentillesse de Nicole vont nous manquer. Elle aidait les autres, sans rien attendre en retour, elle s'était fortement impliquée dans différentes associations. Les témoignages très nombreux lors de la cérémonie ont montré toute l'estime que l'on pouvait lui porter. A Albert, son époux, à Pablo, son fils, à ses filles, nous adressons nos condoléances les plus sincères.



samedi 11 mai 2019

Sortie du 11 mai 2019 au balcon d'Uriol

Lorsque le temps est à l'orage, il est préférable d'organiser la sortie en prévoyant un refuge. Pour une partie des 13 sociétaires présents, la balade à partir des Saillants du Gua jusqu'au balcon d'Uriol, est un souvenir datant du 18 mai 2013.
Ce jour là également, la pluie s'était invitée, nous n'avions fait qu'une petite partie du circuit et nous avions pris notre casse-croûte en nous abritant dans un ancien four à pain (voir ici).
Comme en pèlerinage, nous sommes retournés revisiter les lieux: le four à pain, la femme yoga en bois, le personnage antique sculpté dans le marbre. Cette fois, nous savions qu'au bout du circuit, il y aurait le chalet des chasseurs construit en août 2013 et la possibilité de nous abriter.
A partir de ce point, les 5 plus sportifs ont emprunté sous la conduite d'Olivier un autre itinéraire qui permettra de trouver des morilles blondes (Morchella esculenta), des tricholomes de la Saint Georges (Calocybe gambosa), la prime de la meilleure cueillette revenant à Maryvonne.
Avec cette balade, nous étions à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre, soit 5000 km environ, c'est à dire au niveau du 45ème parallèle.
Ce que nous ignorions, ce sont les dégâts causés par le passage de la tempête Eleanor, le 4 janvier 2018 sur le secteur de la commune du Gua. Une partie de la montagne a été ravinée par les ruissellements de versants. Le contournement de cette partie est un peu délicat sur terre mouillée.
Ce passage a été celui emprunté par les 8 sous la conduite de Jean-Marc.
Parvenus aux prairies, nous nous serions crus en sortie botanique, tant les variétés de fleurs et d'orchidées étaient différentes.
De l'orchis des Marais (Anacamptis palustris) à l'Orchis pourpre (Orchis purpurea) en passant par l'Orchis Homme pendu (Orchis anthropophora), ou bien l'orchis singe (Orchis simia), ou encore l'orchis brulé (Neotinea ustulata), l'Ophrys petite araignée (Ophrys araneola); il aurait fallu disposer d'un aide mémoire pour recenser tous les spécimens présents.
Côté champignon, Robert S. avait bien trouvé sa morille blonde au départ de la pente et d'autres vers le point d'arrivée, Martine et Jean-Marc quelques marasmes des oréades ou faux mousserons (Marasmius oreades), alors en guise de consolation, il restait les orties, bien présentes autour du chalet.
La pluie tant redoutée a attendu sagement la fin de notre collation et le début du retour vers les voitures pour déverser son petit orage de 12 minutes à 13H40, avant le retour d'un soleil éclatant.
La moyenne du circuit a été de 10 Km, avec un dénivelé positif d'environ 500 mètres. Thérèse qui a du fournir un peu plus d'efforts a été récompensée à la descente, avec deux belles morilles blondes, découvertes à moins de trois mètres du morillon de Mauricette.
Avec toutes ces belles fleurs, le dossier des photos de Mai-Juin se garnit de couleurs.


samedi 4 mai 2019

Sortie du 4 mai 2019 au massif forestier des feuilles et Davières

La météo très incertaine de ce 4 mai n'a pas freiné l'ardeur des sociétaires de la mycologie de Sassenage. En effet, 23 présent·e·s très motivé·e·s s'étaient donné·e·s rendez-vous sur le parking de l'école Vercors.
Jean-Marc dira: "nous avons deux options avec des abris compte tenu du temps, celle de Vélanne pour les morilles, mais nous risquons de faire chou blanc par rapport à la hauteur, ou bien les hygrophores de mars vers le trou qui souffle". La majorité choisira la seconde option.
Le trou qui souffle est un réseau de cavités souterraines karstiques qui a un développement de 50 km. C'est le second réseau le plus long du massif depuis l'entrée haute (Toboggan des Naïades) jusqu'au fond (Siphon sud), le dénivelé total du complexe souterrain est de 670 mètres. L'entrée dite "Trou qui souffle" tient son nom d'un violent courant d'air soufflant qui sort de terre. Elle a été découverte lors de travaux de construction de la route allant du village de Méaudre au pas de Pertuson, par André Bourgin, membre du Spéléo-club alpin de Paris (SCAP), qui l'explore pour la première fois en 1937.
Depuis son aménagement en 1990, les Saints de Glace sont l'entrée la plus utilisée du réseau. Il s'agit d'un long méandre débouchant au sommet de la salle Hydrokarst à −226 mètres
Notre première halte se fera au Refuge des feuilles, un haut lieu de la résistance dans le Vercors avec les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) entre 1943 et 1944.
Comme une volée de moineaux, les anciens se sont précipités vers un petit coin de morilles pour extraire la vingtaine de spécimens présents en ce lieu. Odette qui avait découvert ce petit espace, il y a 10 ans, dira: "personne ne m'en a laissé au moins une !". 
Deux équipes se sont formées, avec en ligne de mire se retrouver pour le casse-croûte à 11H45.
Chaque équipe a cherché: les hygrophores de mars mais aussi les morilles coniques.
Les champions des cueillettes n'ont pas été forcément les plus aguerris, mais les plus chanceux, Jean-Luc qui sur un replat cueille une vingtaine d'hygrophores de mars ainsi que Robert S., Jean-Marc pour ce groupe.
L'autre groupe a couru les bois pour de petites cueillettes, histoire de ne pas rentrer bredouilles !
A l'heure prévue, les flammes crépitaient dans la cheminée du refuge. La sensation de chaleur était anéantie par l'ouverture des portes due à l'épaisseur de la fumée ambiante
Du coup, pour le casse-croûte, certains ont choisi le "confort" intérieur et les autres, l'extérieur pour bénéficier par intermittence de quelques rayons de soleil.
La seconde étape se déroulera un peu plus bas et la championne sera Chantal avec 19 morilles.
L'hygrophore pousse à la fonte de la neige, mais par endroit, cette dernière était trop présente.
Finalement, la pluie n'aura pas gâté la sortie.
Jean-Luc, Jean-Marc, Michel ont réalisé des photos qui se trouvent sur le nouveau dossier Mai-Juin 2019. Petit message aux abonnés de google photos: vous devrez vous réinscrire pour bénéficier des images mises sur ce nouveau compte.

samedi 27 avril 2019

Sortie du 27 avril 2019, le Punais au Peuil


Lorsque le temps est maussade et pluvieux, l'on dit: c'est un temps à champignons, ou bien chez nos amis haut-savoyards: "ça margagne".
Avec 19 cueilleurs sur le parking du Peuil de Claix, il était important de constituer 2 groupes.
Jean-Marc ne se sentait pas bien, mais il a tenu à accompagner les sociétaires de la mycologie de Sassenage.
L'équipe des 8 d'Olivier a bien tenter de découvrir quelques morilles ou morillons, sans trop de succès. Il y avait bien des ronds de sorcières, mais les tricholomes de Saint Georges (Calocybe gambosa), mêmes petits étaient plutôt véreux. 
Les voici arpentant quelques raidillons pour tenter de découvrir des hygrophores de mars (Hygrophorus marzuolus), et là, surprise, de beaux spécimens ont ravi nos sportifs.
Dans le groupe, nous avions des connaisseuses des ânes qui sont d'excellents animaux de compagnie aimant beaucoup les caresses, merci les filles !
Dans le cadre de ce parcours vers Griffey, la cabane construite sur un arbre peut accueillir jusqu'à 4 personnes. Une pensée émue pour notre ami Georges décédé le 6 février dernier, d'autant que ce jour, sa fille, son gendre et son petit-fils sont venus nous accompagner jusqu'à midi.
Dans la seconde équipe de 11, il n'y avait pas de circuit particulier à effectuer, chacune, chacun a essayé au gré de ses sensations de découvrir des morilles ou des morillons. Les plus chanceux auront été Martine et Michel. Michel qui aura trouvé également 4 mousserons de la Saint Georges, sains.
Sur cette partie là, Simba, la chienne Berger blanc suisse de Laurence et Hervé s'est amusée à cœur joie.
A quatre jours du 1er mai, cueillir quelques brins de muguet (Convallaria majalis) c'est se souhaiter du bonheur. La légende grecque veut que le muguet fut créé par Apollon, dieu du mont Parnasse, pour en tapisser le sol, afin que ses neuf muses ne s'abîment pas les pieds.
A midi, Jean-Marc avait dressé la table à la ferme du Peuil au Punais. 
Cette ferme est une ancienne possession de l’hôpital de la Providence de Grenoble, déjà citée en 1693, elle comporte une maison d’habitation, une grange, une écurie, un four et plusieurs dépendances. La nouvelle ferme du Punais au Peuil, reconstruite par le département de l'Isère a été inaugurée le 15 mai 2018. Ce nouveau bâtiment comporte désormais: 
- un lieu d’accueil et d’expositions permanentes et temporaires pour le public 
- une salle pédagogique pour les scolaires, un abri pour les promeneurs, de bureau et atelier pour les animateurs 
 - un logement pour le berger et d’une bergerie. 
Après le casse croûte, Jean-Marc et Francesca sont redescendus sur Sassenage, tandis que les 14 autres sociétaires sont repartis à la recherche d'hygrophores de mars. Au final, nous pouvons conclure ce billet en soulignant la satisfaction des présents pour cette sortie mycologique.