samedi 30 avril 2016

Sortie du 30 avril 2016 le Grand Brion à partir de la Merlière

Le but de cette sortie était la cueillette de morilles. Malgré une météo incertaine, nous nous sommes retrouvés à 24 pour affronter les raidillons menant à l'abri ornitolotogique du Grand Brion sur la commune de Vif.
Le groupe scindé en deux équipes: les 10 sportifs avec Georges et les 14 plus anciens avec Jean-Marc.
A la montée, les champignons jouaient les absents de service. Qu'à cela ne tienne, la nature est généreuse et les tamiers communs ou respounchous, (il s'agit d'une variété de liseron poussant dans les zones
humides et non pas d'asperges sauvages) nous tendaient leurs pointes entrelacées. Malgré leur arrière goût un peu amer, dans le Tarn, le respounchou s’est vu inscrire à l’inventaire du patrimoine culinaire au même titre que le cassoulet ! 
Nous aurions pu nous croire à une sortie botanique, tant les variétés de fleurs : orchidées, pulmonaires, narcisses, muguet, étaient présentes.
Sur le parcours, Odette a trouvé 5 mousserons de Saint Georges, du coup, nous voilà tous dispersés à la recherche de cercles de sorcières, mais l'herbe un peu trop haute, ne permettait pas de déterminer avec exactitude, l'emplacement de ces ronds qui abritent ce champignon.

A 10H40, le groupe de Jean-Marc avait atteint la petite cabane en bois, c'était l'occasion de fêter les Robert's.

20 minutes plus tard, René qui avait effectué le circuit dans le groupe des sportifs, a été le seul à découvrir une morille blonde, du coup, une partie du groupe de Jean-Marc a essayé de tenter sa chance, en vain ! Odette a déniché un trèfle à quatre feuilles, était-ce un présage?

A l'heure du pique-nique, Georges nous dit, pendant que vous prendrez l'apéro, je vais faire un petit tour sur l'autre versant, et un quart d'heure plus tard, il revenait avec 5 morilles grises.

Le temps se faisant plus menaçant, à la suite de quelques gouttes de pluie, voilà une partie de notre petit monde prêt à se risquer dans la pente glissante avec Georges. Au final une quarantaine de morilles pour les valeureux.

Les autres sont redescendus lentement en prenant garde au terrain boueux.

Les photos prises aujourd'hui et ne figurant pas sur cet article seront rajoutées au diaporama mars-avril 2016 (533 photos). La semaine prochaine, un nouveau diaporama pour les mois de mai et juin 2016 sera créé.

samedi 23 avril 2016

Sortie du 23 avril 2016 à les signaraux

Ce 23 avril 2016 chez les mycologues, la question naturelle venant à l'esprit est: la sortie a t-elle été maintenue ?
Il n'y a pas eu foule, seulement 8 sociétaires décidant d'affronter les aléas de cette journée très humide avec l'objectif  de cueillir des morilles coniques, celles qui ont un parfum incomparable et qui sont devenues le mets de luxe le plus raffiné de la gastronomie.
Nous voici partis du côté de la Motte d'Aveillans au départ des pistes "Les Signaraux".
Malgré la pluie, d'entrée ce que nous remarquerons sera la qualité des pissenlits, présents en ce lieu, puis quelques enjambées plus loin, des parterres  parsemés de collybies.
Nous n'étions pas venus pour cueillir ce champignon, mais bon, après tout les utiliser pour réaliser une bonne omelette, cela ne se refuse pas !
Beaucoup de gyromitres naissantes, mais notre mission n'étant pas de collecter de la matière pour les réacteurs des fusées, nous nous sommes contentés de les photographier !
En grimpant en direction de l'abri des Treizes Bises, de part et d'autre, nous avons cherché, cherché encore, nous avons aperçu encore des collybies, un nid d'oiseau, et même 3 hygrophores de mars, mais pas la moindre morille conique.
Au détour d'un chemin, une belle salamandre tachetée est apparue comme pour nous réconforter, pendant quelques secondes, elle sera devenue la star de la sortie !
A défaut de morille, nous avons fait le plein de pissenlits et de saramejoux pour la semaine à venir !
En dehors de Jean-Marc, aucun d'entre-nous ne connaissait ce refuge surnommé abri des Treize Bises ou abri du Curé, un endoit splendide en pierre, avec y compris une partie pour faire du barbecue: du rêve en pleine nature !
C'est dans cet abri majestueux que nous nous sommes rassasiés autour d'une flambée au feu de bois et que nous avons pu dignement fêter Georges, notre accompagnateur a su apporter la note qui réjouit les palais des mycologues de Sassenage.
L'humidité ambiante, ne nous a pas permis d'apercevoir les pierres plantées et aucun d'entre-nous n'a décidé de franchir les 300 mètres de dévelé supplémentaires pour s'y approcher!
Un jeu de bataille d'aventure futuriste, avec nos bâtons de randonnées a été initié par Jean-Marc !
En redescendant, nous avons fait une halte à proximité de frênes tout justes bourgeonnants, Michel a été le premier à découvrir un magnifique morillon, puis au tour de Martine, de Marie-Hélène, d'en faire de même.
Une journée abondamment arrosée par la pluie, mais pour les participant.e.s, ce fut avant tout des moments de fous-rires.
Rien de tel qu'un bon "green chaud" et ainsi reprendre des forces pour le retour.
Il n'y aura pas beaucoup de soleil la semaine prochaine, un peu moins de pluie pour samedi 30 avril ne serait pas pour nous déplaire ! 
Des tas de photos se rajoutent au diaporama de mars-Avril 2016, de quoi faire regretter à celles et ceux qui n'ont pas osé ...... !

samedi 16 avril 2016

Sortie du 16 avril 2016 à partir du Trou Qui Souffle à Méaudre

La sortie mycologique de ce samedi 16 avril avait pour départ de notre balade, le Trou qui Souffle à Méaudre, non pas pour pratiquer une initiation à la spéologie mais pour cueillir des hygrophores de mars, après la fonte des neiges 
Quelques infos glanées sur wikipédia nous apprennent que le Trou qui souffle est le second plus grand du Massif du Vercors de par son développement 50 km env. C'est une cavité qui s'est développée dans les calcaires sénoniens et urgoniens. De nombreuses galeries actives dans le sénonien forment la partie supérieur !
Trou Qui Souffle (Cigale, réseau Bourgin, Saints de Glaces...). Néanmoins les calcaires urgoniens sont atteints au niveau de l'important collecteur allant du siphon de la Cuspide au fond du scialet de l'Orbito en passant par la conciergerie, la salle Hydrokarst et la galerie François nord. Un second collecteur dans l'urgonien probablement plus ancien existe : il s'agit des galeries de Paques (Paques sud et Paques Nord). Depuis son aménagement en 1990, les Saints de glaces sont l'entrée la plus utilisée du TQS. Il s'agit d'un long méandre débouchant au sommet de la salle hydrokarst à -226m. Depuis l'entrée haute (Toboggan des Naïades jusqu'au fond (siphon sud), le dénivelé total du trou est de 67m.
Mais revenons à notre cueillette d'hygrophores, le dénivelé pratiqué par les 29 participant.e.s  de cette sortie était 4 fois plus important.
Pique-nique à la baraque forestière d'Achieux à 1310 mètres d'altitude, l'occasion pour notre groupe de s'apercevoir que les cueillettes ont été diverses, la palme revenant à Eliane, à Robert et à Michel avec le plus beau spécimen.
L'après-midi, les 9 véhicules présents ont pris des itinéraires différents. Parlons de l'équipe qui aura eu droit à une petite  consolation, celles des pissenlits encore très tendres à cette lattitude, alors pourquoi se priver de ce cadeau de dame nature !

Information en direction de nos adhérent.e.s: la sortie week-end des 11-12 juin que nous avions envisagée du côté d'Annecy, ne pourra se tenir. Le 11 juin il n'y aura pas de sortie au départ de Sassenage.

samedi 9 avril 2016

Sortie du 9 avril à la source de l'Ecuelle à Miribel les Echelles

Le temps maussade a freiné beaucoup d'ardeurs ! De ce fait, nous n'étions que 13 pour cette sortie prévue au trou qui souffle à Méaudre, mais engorgé par 50 cm de neige, au dernier moment, nous nous sommes rabattus sur la forêt de Miribel les Échelles, à la source de l'Écuelle.
Nous avons formé deux groupes, l'un conduit par Jean-Marc et l'autre par Michel sur un itinéraire de 13Km, avec un dénivelé peu important de 252 mètres.
Le groupe de Jean-Marc va découvrir de près la source de l'Écuelle et ses mystères, tandis que le groupe de Michel, à travers la forêt se dirigera progressivement vers la grange à bois au dessus du chateau d'eau, où aura lieu le rendez-vous pique nique.
Un temps grisatre et froid (seulement 3°), mais pas de pluie, nous croisons des plaques d'hypholomes, de mycènes et enfin quelques hygrophores et collybies.
A deux reprises, nous constaterons que les hygrophores ont été quelques peu étouffés par les rejets de branchages d'épineux, mais que des survivants ont été sauvés !
René, notre 120ème et dernier adhérent de la saison qui participait pour la première fois à nos sorties n'a pas été déçu de sa première cueillette.
Point d'apothéose, notre pique-nique commun, avec le partage des différentes spécialités: celles  de Dédé, avec sausisson au porc ou au sanglier, caillette fait maison, celles de Jacques avec pâté, de quoi faire saliver nos papilles; et puis Martine qui a tenu a fêter ses 60 ans, avec champagne et mona.
Au retour, les 13 participant.e.s ont fait une halte à la ferme de Plantimay, une fromagerie de Chartreuse et nous avons visité les écuries, avec veaux, vaches, chèvres, fait nos emplètes.

Arrêt ensuite, au Restaurant du col de la Placette pour un échange sympathique avec les gérants et nous avons proposé de faire une sortie cuisses de grenouilles de la société mycologique en ce lieu convivial ! Les slogans dessinés sur murs parlent d'eux-mêmes: " Aimes ce que tu fais, c'est le bonheur !" ou " Faire ce que tu aimes, c'est la Liberté !"

Nous aurons l'occasion prochainement de proposer quelques dates !
Beaucoup de photos ont été rajoutées au diaporama de mars avril 2016.
En prime, nous offrons à nos amis mycologues, la fête familiale des 60 ans de martine ci-dessous.

lundi 4 avril 2016

Sortie du 2 avril 2016 au Col des Mouilles

D'ordinaire, au Col des Mouilles, les collybies sont légion, finalement leur nombre était très réduit.
Par contre, il y avait des gyromitres (gyromitra esculenta) à ne surtout pas confondre avec les morilles. Son nom scientifique, Gyromitra esculenta, signifie «mitre ronde» (Gyromitra), et «comestible» (esculenta). 
Jusqu'aux années 60, il a été considéré comme comestible, avant de découvrir sa toxicité. Ce champignon contient une toxine, la gyromitrine, qui se transforme à la cuisson en monométhylhydrazine (MMH), un composé dangereux qui entre souvent dans la composition du carburant à fusée. La
MMH est détruite a 87,5 oC, raison pour laquelle les gyromitres sont beaucoup plus dangereux crus que cuits. Quoi qu’il en soit, des gens ont déjà été gravement malades après avoir consommé des gyromitres cuits, certains sont même morts… Ceci indique qu’il reste toujours un peu de toxine dans le champignon même après la cuisson.
Revenons à cette balade, sur l'ancien chemin des mines de fer de la Boutière dans le massif de Belledonne, notre groupe a découvert des bennes, vestiges du transport du minerai  par câble.
Pour cette sortie, il devait bien y avoir deux douzaines de participant.e.s. Le pique-nique a été joyeux. Dans l'après-midi, un groupe s'est adonné aux parties de pétanque, tandis qu'un autre composé de Odette,Cathie, Anne, Alexandro et Francesca ont réalisé 3 belles cueillettes d'hygrophores de mars qui seront venues compléter les quelques spécimens trouvés le matin.

samedi 26 mars 2016

Sortie du 26 mars 2016 au Peuil de Claix

Décidemment, la société mycologique de Sassenage est bien gâtée par l'ensoleillement pour ses sorties du samedi !
Malgré le week-end pascal, nous étions 19 participant.e.s, réparti.e.s en deux groupes, pour cette recherche des hygrophores de mars.
La balade a commencé de façon agréable, à proximité de la tourbière du Peuil, des aphyllantes (fleurs violacées à 6 pétales) semblaient nous dire: "voilà le printemps est là !"
Toujours dans ce secteur, il nous a semblé observer une copulation de crapauds commun. Or, il parait que dans cette espèce, le mâle, plutôt flemmard  monte sur le dos de la femelle pour faire le voyage vers le point d'eau.
Bien qu'il soit très intéressant d'observer la nature, le but de cette sortie était la cueillette de champignons et pour l'atteindre, il fallait prendre de l'altitude. Nous avons gravi un dénivelé de 566 mètres et à cette hauteur presque tous les présent.e.s ont trouvé des hygrophores, y compris Michel (photo ci-contre) avec parfois de très beaux spécimens. Quatre d'entre nous, sans doute fatigué.e.s, n'ont pas eu l'oeil suffisamment aguerri et rentreront bredouilles.
Le point de rendez-vous pour le partage du pique-nique
était le pré de Grange de Mure, à quelques mètres au dessus des départs des parapentistes. Une petite incompréhension entre les deux guides a conduit le second groupe a rallonger son circuit.
Avant pâques, certains jeûnent: c'est la première fois que cette constatation est faite sur  l'apport en jus de raisin fermenté (moins de 2 bouteilles pour 19). Par contre, le café coulait à flot !
Le panorama sur la chaine de Belledonne enneigée était superbe !
Bredouilles en champignon, mais pas avec les pissenlits (Taraxacum officinale) que nous avons ramassés en nombre. Cette plante dont les bienfaits ont été découverts dès l'Antiquité, possède de nombreuses propriétés, entre autres celle d'être un dépuratif, un diurétique, efficace contre les calculs biliaires et rénaux, utile contre l'inappétence ou certaines maladies de la peau.

Nous rappelons aux nouveaux adhérents, qu'il y a une sortie chaque samedi. Le prochain article sera rédigé seulement le lundi 4 avril.

samedi 19 mars 2016

Sortie du 19 mars 2016 de la forêt de la Grande Chartreuse à la forêt de Miribel

Cette première sortie de la saison mycologique fût un succès indéniable.
Par un temps magnifique sous un ciel bleu, les 32 sociétaires présents ont du être répartis en 3 groupes.
Histoire de mettre en forme les adhérentes et adhérents, les différents groupes auront tout de même marché un peu plus de 10 kilomètres.
Le but poursuivi pour cette ballade était de cueillir des hygrophores de mars. Champignon particulièrement prisé des mycophiles gourmets,
l’hygrophore de mars est une espèce que l’on trouve de janvier à avril, au gré de l'altitude et de la température, peu après la fonte des neiges. Parfois appelé marzu, il se déniche à partir de 400 mètres d’altitude dans les forêts de hêtres et de sapins. L’hygrophore de mars est difficile à trouver : il se cache souvent sous des brindilles et feuilles, l’œil non-aguerri peut le confondre avec de vulgaires pierres en raison de son chapeau gris.
Avec autant de participant.e.s, les cueillettes d'hygrophores auront été plutôt maigres. 
Tirons notre chapeau à Francesca qui aura trouvé de belles pézizes, prélude à la poussée prochaine des morilles.
Après le pique nique dans un pré ensoleillé, la photo de groupe a été prise à la Croix de Tempêtat juste au-dessous.
Les 3 groupes sont repartis chacun sur un circuit différent sans pour autant agrémenter les cueillettes. Quelques pissenlits sont venus compléter les paniers.
Une pause achat de fromage et une pause verre de l'amitié, ont achevé cette sortie conviviale.