samedi 16 octobre 2021

Sortie du 16 Octobre 2021 à la Croisée des Plâtres


En arrivant à 7H45 sur le parking de l'école Vercors de Sassenage, nous avons été surpris par le nombre de sociétaires présent·e·s.

Depuis le redémarrage de la mycologie le 5 juin, le maximum de participation avait réuni 13 personnes et aujourd'hui nous étions 22.

Vingt deux qui ont démarré le circuit à la Croisée des Plâtres dans le bois communal de Chevrière. Moins d'une heure plus tard, Chantal qui a subi une intervention chirurgicale au genou a été contrainte d'abandonner.

Il y a eu celles et ceux qui ont suivi le sentier à l'aval et d'autres à l'amont dans les bois de Chevrières et de Saint Appolinard. 

Jacques et Michel ont même fait un détour par celui de Gargamelle.
Demain, dimanche 17 octobre de 11H30 à 17H30, la Société mycologique sera présente à la fête de la nature et pourra présenter une exposition de champignons.

Nos adhérents avaient pour mission de cueillir le maximum de variétés différentes pour présenter le panel le plus large au public qui se rendra au Parc Sasso-Marconi, car cette fois, il fera beau et cette manifestation pourra se tenir !

Dévoilons quelques spécimens, en commençant par des toxiques ou non comestibles comme l'hypholome en touffe (Hypholoma fasciculare), l'amanite tue-mouche (Amanita muscaria), etc

Pour les comestibles, il en est un appelé Morille d'Automne, le sparassis crépu (Sparassis crispa). Dans la famille des bolets le boletus edulis qui littéralement signifie bolet bon à manger. 

Nous préférons son nom de cèpe de Bordeaux ! 

Le bolet roux (leccinum versipelle) le bolet orangé (leccinum aurantiacum). Poursuivons avec le pied de mouton (Hydnum repandum), la chanterelle en tube (craterellus tubaeformis), le coprin chevelu (Coprinus comatus), etc...

Sous les châtaigniers, nous pouvons bien sûr cueillir ses fruits, mais d'autres sensations sont à notre portée. Nous allons vous citer cet extrait du livre de Laurence Monce : "Ces arbres qui nous veulent du bien, à la découverte des bienfaits de la sylvothérapie "
Le châtaignier est un arbre humble : il vit depuis longtemps à nos côtés et pourtant il n’est associé à aucune légende, ni aucun mythe. Cet arbre, originaire d’Asie mineure, fut une importante source alimentaire et de matière première pour les constructions pendant de nombreux siècles, avant d’être délaissé.

Le châtaignier est relié aux planètes Jupiter et Vénus, qui symbolisent la force et la féminité mélangées. Si vous vous promenez dans une châtaigneraie, vous ressentirez probablement une sensation unique. Vous vous sentirez observé de manière discrète et silencieuse, comme si ces arbres étaient contents de votre visite et se mettaient à votre écoute. Sa délicate attention envers nous, à l’époque où nous l’avons rapporté de climats chauds, est si grande qu’il a accepté de se familiariser avec son nouvel environnement pour vivre à nos côtés. 

Le châtaignier, être sensible, semble aimer toutes les créatures qui lui rendent visite. Son caractère est empreint de générosité et d’amitié. Il vous fera sentir sa forte énergie lumineuse qui vous permettra de vous adapter à toutes les situations de la vie comme il l’a fait en changeant de terrain. Toutes les créatures de la forêt l’apprécient car il sait être amical et accueillir ses visiteurs. 

Vous ressentirez peut-être sa présence enveloppante si vous restez un peu auprès de lui. Une douce lumière vous entourera sûrement car le châtaignier sait nous faire sentir toute sa bonté et sa simplicité. Après une mise en contact avec un châtaignier, vous vivrez en jouissant d’une incomparable générosité, de l’attention et du respect vis-à-vis de ce qui vous entoure, plein d’empathie. 

A la fin de la balade, il y avait foule de gilets orange puisqu'en même temps, une battue au sanglier se déroulait, avec un nombre de chasseurs presque équivalent à notre groupe. Robert a rapporté une vipère-aspic tuée par qui ? 


samedi 9 octobre 2021

Sortie du 9 Octobre 2021 à Plan sur le Plateau de Chambaran


Pour commencer, un clin d’œil géographique afin de présenter la commune de Plan : elle héberge le point culminant du plateau de Chambaran, au Camp de César, à 789 m d'altitude et ses habitants sont dénommés les Planots.

Nous étions principalement venus dans les bois de châtaigniers pour cueillir des Craterellus cornucopioides, en français la trompette de la mort, trompette des morts, Craterelle en forme de corne d'abondance ou corne d'abondance.

Les neuf sociétaires présent·e·s, n'ont pas aperçu seulement ce champignon. Michel B. pourra vous le dire, avant de trouver la première trompette, il aura photographié de jeunes plutées couleur de cerf (pluteus cervinus), clavaire dorée (clavaria flavia ou ramaria aurea par exemple.

Dans le groupe, il y a eu ceux qui sont allés à la cime et ceux qui ont préféré rester à la même altitude dès les premiers exemplaires trouvés.

La-haut les Craterellus cornucopioides étaient imposants, comme le montre la photo ci-contre.

Trouver des cèpes d'été (boletus aestivalis) en même temps que le champignon dit de la Toussaint, est-ce un effet du dérèglement climatique, ou un hasard ? Nous ne fournirons aucune affirmation ! Par contre, le cèpe bronzé (boletus aerus), c'est beaucoup plus conforme à la saison.

Autre spécificité, celle de trouver des chanterelles cendrées (craterellus cinerus), un très bon comestible à la saveur douce et à l'odeur fruitée de mirabelle.

D'autres découvertes sont venues compléter cette sortie, comme par exemple une fistuline hépatique ou langue de boeuf (fistulina hepatica) par Olivier; des pézizes orangées (aleuria aurantia) par Jean-Marc au pied d'un châtaignier.

Bien évidemment on ne peut parler de châtaignier, sans évoquer son fruit. 

La châtaigne cuite ou séchée contient 42g de sucre pour 100g de châtaignes fraîches et 86g de glucides pour 100g de farine séchée, 1,5 g de lipide (fraîches) et 2,3g (sèches).

Elles sont donc très caloriques, surtout une fois cuites ou séchées, avec 367 calories pour 100g contre 195 calories pour 100g de châtaignes fraîches. 150g de châtaignes cuites au four équivaut donc à 4 bananes fraîches de 150g chacune (varie bien sûr selon le degré de maturité de la banane).

Les autres photos de la sortie sont dans le dossier septembre-Octobre2021.

dimanche 3 octobre 2021

Sortie du 2 Octobre 2021 aux pâturages des Violettes


Sous un temps beau et chaud, les 8 sociétaires présent·e·s ont démarré du parking des Ramiettes pour cette balade sur les pâturages des Violettes.

Sur ce circuit, il y a eu le passage au Col du Merdaret à 1800 mètres.

La prospection dans la forêt communale des Violettes a permis de découvrir 3 cèpes durant la journée.

Les 450 mètres de dénivelé se sont soldés par la cueillette d'Hygrophores des près (Hygrocybe pratensis ou Cuphophyllus pratensis), c'est un bon comestible plutôt rare, une espèce à protéger. 

Il y avait également de l'hygrophore ponceau (Hygrocybe punicea), un comestible qui ne se développe que dans les prairies naturelles, jamais fertilisées. 

Ces prairies à hygrocybes sont bien connues des mycologues comme étant des réserves naturelles de diversité biologique à protéger impérativement.

Le casse-croûte a été partagé au refuge  des Violettes, avec un panorama sublime sur Belledonne/Les Sept-Laux.

Nouvelles d'Alessandro 

Alessandro a téléphoné personnellement à Babette et Jean-Marc, afin de remercier les adhérentes et adhérents qui lui ont adressé des messages de sympathie, face à l'épreuve traversée, après son accident.

Alessandro pense pouvoir revenir dans la région grenobloise dans environ un an. Touché à la tête, il doit réapprendre à marcher correctement grâce à la rééducation. Nous partageons avec lui, cet espoir d'une guérison la plus rapide possible !

samedi 25 septembre 2021

Sortie du 25 septembre 2021 à Saint-Baudille-et-Pipet


Le soleil avait été convoqué pour cette reprise mycologique de notre Président, Jean-Marc Buquet, avec fait exceptionnel, 3 lieux de rendez-vous :

  • Celui sur le parking de l'école Vercors à Sassenage, 
  • le second au Col du Fau 
  • et le troisième à Mens

En effet, la destination de cette balade avait pour décor le Trièves. Le Trièves et son Mont Aiguille qui revêt des aspects différents selon les angles de vues.

La commune de Saint-Baudille-et-Pipet se situe au pied de l'Obiou, entre Mens et Tréminis, dans la partie la plus méridionale du département de l'Isère, et le champignon roi est la chanterelle jaune (Craterellus lutescens), au parfum sublime de mirabelle.

En raison de la pandémie de COVID19, nous n'avions pas pu venir à la rencontre de cette chanterelle en 2020, c'est dire si nos papilles vont l'apprécier. Chacune et chacun des douze présent·e·s auront des méthodes particulières pour la préparer.

La Chanterelle jaune montre une silhouette typiquement en forme de trompette, avec un long pied jaune à jaune-orangé, bosselé, flexueux, devenant vite creux. Le chapeau brun-jaune, fibrilleux, est dit infundibuliforme, relatif à sa forme en entonnoir. Parfois la dénomination prend de ce fait, celle de trompette chanterelle !

Ce champignon se trouve souvent dans la mousse plus humide et pousse en groupe dans des forêts où les pins sont majoritaires.

Les sociétaires ont bien évidemment rencontré d'autres cueilleurs, comme quoi, ces espaces peuvent être partagés, chacune et chacun souhaitant à l'autre une bonne récolte.

D'autres champignons, ont été extraits pour l'exposition de demain à la fête de nature, citons, la nonnette voilée ou bolet jaune, la guépinie rousse ou oreille de veau, etc...

Vers 14H30, le ciel se couvrait de nuages et il nous a fallu nous résigner à abandonner le ramassage.

Nous avons entrepris le circuit inverse du matin, en nous arrêtant à Mens, la capitale du Trièves depuis le 13ème siècle.

D'ordinaire, nous n'entreprenons pas la visite de cette petite commune qui vaut pourtant le détour. Cette fois, nous avons laissé nos 3 véhicules sur un parking et nous avons longé des ruelles étroites, découvert un portique d'une maison construit en 1631, regardé avec un autre regard la Place de la Halle, la maison aux oiseaux. 

A Sophie, nous lui avons parlé de la spécialité culinaire de cette commune, la bouffette de Mens un biscuit de forme ovale, fourrée d’une crème à base de sucre dont la recette est secrète !

Créée par Hiacinthe Auguste BAUP (1829-1899), pâtissier confiseur à MENS, la Bouffette est connue depuis les années 1870. La légende raconte que c’est une mendiante qui aurait donné la recette… C’est Louis BERNARD pâtissier à MENS qui déposa la marque en 1926.

Le verre de l'amitié, nous l'avons partagé au "Café des Arts". Parmi les propriétaires de cet établissement, il y a eu Édouard Arnaud, Maire, engagé dans les maquis, il sera  arrêté par les Allemands pour fait de résistance en juillet 1944, envoyé au camp de Neuengamme où il meurt d'épuisement le 29 janvier 1945. Malgré son absence, élu maire aux élections de mai 1945, Mens ne connaîtra son décès qu'en juin 1945. 

A Sassenage, avec nos élus de l'époque, nous avons connu la même situation, avec Louis Reverdy son maire, et François Blumet, 1er Adjoint, tous deux morts en déportation.

En principe, demain dimanche 26 septembre, il y aura la fête de la nature au Parc Sasso-Marconi de Sassenage de 11H30 à 17H30, sauf si la météo contraint à l'annulation !

samedi 18 septembre 2021

Sortie du 18 septembre 2021 à la baraque Carrier sur Freydières


Pour cette balade, nous avons voulu innover. Sur les plans IGN la baraque des Carriers est mentionnée, mais il n'est pas aussi évident de la trouver.

En feuilletant les cahiers ouverts depuis fort longtemps, nous avons cru comprendre que la famille Carrier propriétaire de la scierie de Revel avait bâti cette cabane dans la forêt pour ses bucherons, d'où ce nom.

Nous aussi, nous avons laissé notre trace écrite avec ces mots : " Passant par là, la Société mycologique de Sassenage te découvre, toi la cabane des Carriers, bien cachée, presque invisible  du chemin. Ce matin, 18 septembre 2021, le soleil t'éclaire. Une photographie t’honorera sur le blog, avec Bernadette, Jacques, Jean-Pierre, Martine, Michel, Monique, Patrick, Olivier et Robert.
"

Nous étions 9 pour cette troisième sortie, sans le Président de la Mycologie. Et nous avons eu une pensée très amicale pour Babette qui vient de subir une intervention chirurgicale.

La première zone à prospecter était sur une pente descendante très pentue et assez vite Martine annonça le premier cèpe, suivie peu de temps après par Bernadette. Girolles, chanterelles en tubes, pieds de mouton cueillis viendront compléter le tableau.

Après cet épisode, l'envie de monter sur le flan Est a entrainé l'adhésion d'une partie du groupe à la vue de la mousse humide. 

Dans ce secteur des girolles de très grosses tailles seront découvertes, tandis que Martine et Michel étaient partis à la recherche de la baraque décrite en introduction de ce billet.
Ensemble, nous avons fait le choix de poursuivre le circuit pour redescendre sur le Pleurey et Ferpeyret en franchissant le ruisseau "La Grande Gorge" pour pique-niquer.

En cours de route, nous avons appris que ce jour notre ami Jean-Pierre fêtait son anniversaire. En guise de cadeau, dame nature a placé sur son chemin un cèpe des pins.

Oui, il y avait bien aussi des phallus impidicus ou satyre puant, certains appellent ce champignon la morille du diable. 

En vieillissant il répand une odeur pestilentielle de cadavre que l'on sent à plusieurs mètres à la ronde.

Il y avait également des tricholomes colombettes, mais nous avons fait le choix de ne pas les cueillir bien qu'ils soient comestibles, il y a un risque de le confondre avec le tricholoma album qui est toxique.

Nous avions nos pentes raides, elles ont représenté 393 mètres de dénivelé sur moins de 8 kilomètres. Ce fut un petit entrainement pour Olivier qui demain fera une course de 30 kilomètres avec plus de 1 600 mètres de dénivelé, nous serons par la pensée solidaire de son effort !

Jean-Pierre nous a offert le verre de l'amitié au bord du lac de Freydières à la Gélinotte et nous avons pris le dernier cliché au bord de l'eau.

À NOTER

Dimanche 26 septembre 2021 se teindra la fête de la Nature au Parc Sasso-Marconi de Sassenage, de 11H30 à 17H30. Notre Société Mycologique sera présente, les adhésions 2021-2022 pourront à cette occasion être renouvelées.



dimanche 12 septembre 2021

Sortie du 11 septembre 2021 à Prapoutel


Cette journée a démarré bizarrement, au premier rendez-vous de Sassenage, 5 participant·e·s pour une seule voiture. A Champ-près-Froges , 3 participant·e·s et 3 véhicules, du coup nous nous sommes organisés pour équilibrer le co-voiturage. A Tencin il n'y avait plus de véhicule derrière nous. Après contact avec les occupant·e·s, un voyant signalait une panne et un retour s'imposait pour changer de véhicule.

Le rendez-vous d'attente était donné au col des Ayes, puis nous nous sommes retrouvés physiquement à Prapoutel, mais sans Michel G. qui avait préféré retourner chez lui, pour faire examiner sa voiture.

Les sept sociétaires encore présents amorcent la montée du sentier lorsque qu'un SMS parvient à Michel B. annonçant que Damien son petit fils de 15 ans, avait fait une mauvaise réaction à la seconde injection de vaccin Moderna avec des marqueurs cardiaques pas bons du tout.

Cette annonce a jeté un froid au groupe, d'autant que Damien a déjà participé à plusieurs randonnées avec la mycologie de Sassenage. Fallait-il tout annuler, collectivement nous avons décider de poursuivre la sortie.

Un autre évènement viendra perturber notre balade. La 3ème édition de l'enduro VTT des 7 Laux avait lieu pendant ce week-end là. Ce n'est pas moins de 200 participants qui concourent à cette épreuve, et bien évidemment nos circuits se croisèrent à plusieurs moments.

La montagne est un territoire qui se partage et nous respecterons cet adage !

Sur le tracé de notre circuit, nous avions tenu à identifier les deux zones où la prospection était la plus avantageuse. Sur cette première partie, bien que nous étions au 3ème jour de la nouvelle lune, si les russules, les cortinaires et les tricholomes étaient assez nombreux, le premier bolet trouvé aura été un cèpe bai (Xerocomus badius). C'est un bon comestible lorsqu'il est jeune et plusieurs seront trouvés pour accompagner le prochain plat de Jacques.

Jeudi et vendredi matin, il y a eu des séquences de pluie, mais elles ne sont pas visibles dans les bois. Martine aura cette expression : " ici, c'est un peu moins sec !"

D'ordinaire, l'on parle plus volontiers d'humidité, mais sur ce versant le mot est bien trouvé. 

Lorsque nous parviendrons sur les passages pierreux, des zones humides permettront de trouver des girolles par Martine, Michel, Jacques, Walter, un cèpe bronzé (boletus aerus) par Éliane, un cèpe de Bordeaux (boletus edulis) par Olivier. Et hop, voici la photo que nous avons réalisée de cette composition bien sympathique.

Du Gros Caillou à la Colonie du Pré de l'Arc, le sentier est étroit et fréquenté par les vététistes. Nous annonçons aux présents d'éviter ce passage, c'est pourtant ce chemin que Liliane prendra, alors que la totalité du groupe descendra par la forêt en cueillant au passage des myrtilles ou des girolles.

La discipline de l'équipe est primordiale et doit être respectée. Se voyant perdue, un échange téléphonique avec Michel B. a permis de poursuivre la route sans incident.

Nous avons eu quelques gouttes de pluie, en arrivant sur le bâtiment de la Colonie, mais très vite la situation a changé et nous avons partagé notre pique-nique à l'air libre et attablés.

Pour le retour vers les voitures, nous avons choisi de descendre les prairies. A un moment, nous avons entrevus des lépiotes, pas la coulemelle (macrolépia procera), mais une autre variété, sans doute la lépiote de Josserand qui peut posséder un anneau coulissant et qui se révèle mortelle. 

Tout le groupe a suivi les recommandations de Michel et a laissé les champignons sur place.

Dans le petit bois en contrebas, quelques cèpes de Bordeaux ont été cueillis, le plus fier était notre ami Jacquot.

Il y avait beaucoup de monde à Prapoutel, en plus des VTT, les services de secours : quad, motos, hélicoptère donnant une note bruyante dans ce si beau paysage.