dimanche 3 octobre 2021

Sortie du 2 Octobre 2021 aux pâturages des Violettes


Sous un temps beau et chaud, les 8 sociétaires présent·e·s ont démarré du parking des Ramiettes pour cette balade sur les pâturages des Violettes.

Sur ce circuit, il y a eu le passage au Col du Merdaret à 1800 mètres.

La prospection dans la forêt communale des Violettes a permis de découvrir 3 cèpes durant la journée.

Les 450 mètres de dénivelé se sont soldés par la cueillette d'Hygrophores des près (Hygrocybe pratensis ou Cuphophyllus pratensis), c'est un bon comestible plutôt rare, une espèce à protéger. 

Il y avait également de l'hygrophore ponceau (Hygrocybe punicea), un comestible qui ne se développe que dans les prairies naturelles, jamais fertilisées. 

Ces prairies à hygrocybes sont bien connues des mycologues comme étant des réserves naturelles de diversité biologique à protéger impérativement.

Le casse-croûte a été partagé au refuge  des Violettes, avec un panorama sublime sur Belledonne/Les Sept-Laux.

Nouvelles d'Alessandro 

Alessandro a téléphoné personnellement à Babette et Jean-Marc, afin de remercier les adhérentes et adhérents qui lui ont adressé des messages de sympathie, face à l'épreuve traversée, après son accident.

Alessandro pense pouvoir revenir dans la région grenobloise dans environ un an. Touché à la tête, il doit réapprendre à marcher correctement grâce à la rééducation. Nous partageons avec lui, cet espoir d'une guérison la plus rapide possible !

samedi 25 septembre 2021

Sortie du 25 septembre 2021 à Saint-Baudille-et-Pipet


Le soleil avait été convoqué pour cette reprise mycologique de notre Président, Jean-Marc Buquet, avec fait exceptionnel, 3 lieux de rendez-vous :

  • Celui sur le parking de l'école Vercors à Sassenage, 
  • le second au Col du Fau 
  • et le troisième à Mens

En effet, la destination de cette balade avait pour décor le Trièves. Le Trièves et son Mont Aiguille qui revêt des aspects différents selon les angles de vues.

La commune de Saint-Baudille-et-Pipet se situe au pied de l'Obiou, entre Mens et Tréminis, dans la partie la plus méridionale du département de l'Isère, et le champignon roi est la chanterelle jaune (Craterellus lutescens), au parfum sublime de mirabelle.

En raison de la pandémie de COVID19, nous n'avions pas pu venir à la rencontre de cette chanterelle en 2020, c'est dire si nos papilles vont l'apprécier. Chacune et chacun des douze présent·e·s auront des méthodes particulières pour la préparer.

La Chanterelle jaune montre une silhouette typiquement en forme de trompette, avec un long pied jaune à jaune-orangé, bosselé, flexueux, devenant vite creux. Le chapeau brun-jaune, fibrilleux, est dit infundibuliforme, relatif à sa forme en entonnoir. Parfois la dénomination prend de ce fait, celle de trompette chanterelle !

Ce champignon se trouve souvent dans la mousse plus humide et pousse en groupe dans des forêts où les pins sont majoritaires.

Les sociétaires ont bien évidemment rencontré d'autres cueilleurs, comme quoi, ces espaces peuvent être partagés, chacune et chacun souhaitant à l'autre une bonne récolte.

D'autres champignons, ont été extraits pour l'exposition de demain à la fête de nature, citons, la nonnette voilée ou bolet jaune, la guépinie rousse ou oreille de veau, etc...

Vers 14H30, le ciel se couvrait de nuages et il nous a fallu nous résigner à abandonner le ramassage.

Nous avons entrepris le circuit inverse du matin, en nous arrêtant à Mens, la capitale du Trièves depuis le 13ème siècle.

D'ordinaire, nous n'entreprenons pas la visite de cette petite commune qui vaut pourtant le détour. Cette fois, nous avons laissé nos 3 véhicules sur un parking et nous avons longé des ruelles étroites, découvert un portique d'une maison construit en 1631, regardé avec un autre regard la Place de la Halle, la maison aux oiseaux. 

A Sophie, nous lui avons parlé de la spécialité culinaire de cette commune, la bouffette de Mens un biscuit de forme ovale, fourrée d’une crème à base de sucre dont la recette est secrète !

Créée par Hiacinthe Auguste BAUP (1829-1899), pâtissier confiseur à MENS, la Bouffette est connue depuis les années 1870. La légende raconte que c’est une mendiante qui aurait donné la recette… C’est Louis BERNARD pâtissier à MENS qui déposa la marque en 1926.

Le verre de l'amitié, nous l'avons partagé au "Café des Arts". Parmi les propriétaires de cet établissement, il y a eu Édouard Arnaud, Maire, engagé dans les maquis, il sera  arrêté par les Allemands pour fait de résistance en juillet 1944, envoyé au camp de Neuengamme où il meurt d'épuisement le 29 janvier 1945. Malgré son absence, élu maire aux élections de mai 1945, Mens ne connaîtra son décès qu'en juin 1945. 

A Sassenage, avec nos élus de l'époque, nous avons connu la même situation, avec Louis Reverdy son maire, et François Blumet, 1er Adjoint, tous deux morts en déportation.

En principe, demain dimanche 26 septembre, il y aura la fête de la nature au Parc Sasso-Marconi de Sassenage de 11H30 à 17H30, sauf si la météo contraint à l'annulation !

samedi 18 septembre 2021

Sortie du 18 septembre 2021 à la baraque Carrier sur Freydières


Pour cette balade, nous avons voulu innover. Sur les plans IGN la baraque des Carriers est mentionnée, mais il n'est pas aussi évident de la trouver.

En feuilletant les cahiers ouverts depuis fort longtemps, nous avons cru comprendre que la famille Carrier propriétaire de la scierie de Revel avait bâti cette cabane dans la forêt pour ses bucherons, d'où ce nom.

Nous aussi, nous avons laissé notre trace écrite avec ces mots : " Passant par là, la Société mycologique de Sassenage te découvre, toi la cabane des Carriers, bien cachée, presque invisible  du chemin. Ce matin, 18 septembre 2021, le soleil t'éclaire. Une photographie t’honorera sur le blog, avec Bernadette, Jacques, Jean-Pierre, Martine, Michel, Monique, Patrick, Olivier et Robert.
"

Nous étions 9 pour cette troisième sortie, sans le Président de la Mycologie. Et nous avons eu une pensée très amicale pour Babette qui vient de subir une intervention chirurgicale.

La première zone à prospecter était sur une pente descendante très pentue et assez vite Martine annonça le premier cèpe, suivie peu de temps après par Bernadette. Girolles, chanterelles en tubes, pieds de mouton cueillis viendront compléter le tableau.

Après cet épisode, l'envie de monter sur le flan Est a entrainé l'adhésion d'une partie du groupe à la vue de la mousse humide. 

Dans ce secteur des girolles de très grosses tailles seront découvertes, tandis que Martine et Michel étaient partis à la recherche de la baraque décrite en introduction de ce billet.
Ensemble, nous avons fait le choix de poursuivre le circuit pour redescendre sur le Pleurey et Ferpeyret en franchissant le ruisseau "La Grande Gorge" pour pique-niquer.

En cours de route, nous avons appris que ce jour notre ami Jean-Pierre fêtait son anniversaire. En guise de cadeau, dame nature a placé sur son chemin un cèpe des pins.

Oui, il y avait bien aussi des phallus impidicus ou satyre puant, certains appellent ce champignon la morille du diable. 

En vieillissant il répand une odeur pestilentielle de cadavre que l'on sent à plusieurs mètres à la ronde.

Il y avait également des tricholomes colombettes, mais nous avons fait le choix de ne pas les cueillir bien qu'ils soient comestibles, il y a un risque de le confondre avec le tricholoma album qui est toxique.

Nous avions nos pentes raides, elles ont représenté 393 mètres de dénivelé sur moins de 8 kilomètres. Ce fut un petit entrainement pour Olivier qui demain fera une course de 30 kilomètres avec plus de 1 600 mètres de dénivelé, nous serons par la pensée solidaire de son effort !

Jean-Pierre nous a offert le verre de l'amitié au bord du lac de Freydières à la Gélinotte et nous avons pris le dernier cliché au bord de l'eau.

À NOTER

Dimanche 26 septembre 2021 se teindra la fête de la Nature au Parc Sasso-Marconi de Sassenage, de 11H30 à 17H30. Notre Société Mycologique sera présente, les adhésions 2021-2022 pourront à cette occasion être renouvelées.



dimanche 12 septembre 2021

Sortie du 11 septembre 2021 à Prapoutel


Cette journée a démarré bizarrement, au premier rendez-vous de Sassenage, 5 participant·e·s pour une seule voiture. A Champ-près-Froges , 3 participant·e·s et 3 véhicules, du coup nous nous sommes organisés pour équilibrer le co-voiturage. A Tencin il n'y avait plus de véhicule derrière nous. Après contact avec les occupant·e·s, un voyant signalait une panne et un retour s'imposait pour changer de véhicule.

Le rendez-vous d'attente était donné au col des Ayes, puis nous nous sommes retrouvés physiquement à Prapoutel, mais sans Michel G. qui avait préféré retourner chez lui, pour faire examiner sa voiture.

Les sept sociétaires encore présents amorcent la montée du sentier lorsque qu'un SMS parvient à Michel B. annonçant que Damien son petit fils de 15 ans, avait fait une mauvaise réaction à la seconde injection de vaccin Moderna avec des marqueurs cardiaques pas bons du tout.

Cette annonce a jeté un froid au groupe, d'autant que Damien a déjà participé à plusieurs randonnées avec la mycologie de Sassenage. Fallait-il tout annuler, collectivement nous avons décider de poursuivre la sortie.

Un autre évènement viendra perturber notre balade. La 3ème édition de l'enduro VTT des 7 Laux avait lieu pendant ce week-end là. Ce n'est pas moins de 200 participants qui concourent à cette épreuve, et bien évidemment nos circuits se croisèrent à plusieurs moments.

La montagne est un territoire qui se partage et nous respecterons cet adage !

Sur le tracé de notre circuit, nous avions tenu à identifier les deux zones où la prospection était la plus avantageuse. Sur cette première partie, bien que nous étions au 3ème jour de la nouvelle lune, si les russules, les cortinaires et les tricholomes étaient assez nombreux, le premier bolet trouvé aura été un cèpe bai (Xerocomus badius). C'est un bon comestible lorsqu'il est jeune et plusieurs seront trouvés pour accompagner le prochain plat de Jacques.

Jeudi et vendredi matin, il y a eu des séquences de pluie, mais elles ne sont pas visibles dans les bois. Martine aura cette expression : " ici, c'est un peu moins sec !"

D'ordinaire, l'on parle plus volontiers d'humidité, mais sur ce versant le mot est bien trouvé. 

Lorsque nous parviendrons sur les passages pierreux, des zones humides permettront de trouver des girolles par Martine, Michel, Jacques, Walter, un cèpe bronzé (boletus aerus) par Éliane, un cèpe de Bordeaux (boletus edulis) par Olivier. Et hop, voici la photo que nous avons réalisée de cette composition bien sympathique.

Du Gros Caillou à la Colonie du Pré de l'Arc, le sentier est étroit et fréquenté par les vététistes. Nous annonçons aux présents d'éviter ce passage, c'est pourtant ce chemin que Liliane prendra, alors que la totalité du groupe descendra par la forêt en cueillant au passage des myrtilles ou des girolles.

La discipline de l'équipe est primordiale et doit être respectée. Se voyant perdue, un échange téléphonique avec Michel B. a permis de poursuivre la route sans incident.

Nous avons eu quelques gouttes de pluie, en arrivant sur le bâtiment de la Colonie, mais très vite la situation a changé et nous avons partagé notre pique-nique à l'air libre et attablés.

Pour le retour vers les voitures, nous avons choisi de descendre les prairies. A un moment, nous avons entrevus des lépiotes, pas la coulemelle (macrolépia procera), mais une autre variété, sans doute la lépiote de Josserand qui peut posséder un anneau coulissant et qui se révèle mortelle. 

Tout le groupe a suivi les recommandations de Michel et a laissé les champignons sur place.

Dans le petit bois en contrebas, quelques cèpes de Bordeaux ont été cueillis, le plus fier était notre ami Jacquot.

Il y avait beaucoup de monde à Prapoutel, en plus des VTT, les services de secours : quad, motos, hélicoptère donnant une note bruyante dans ce si beau paysage.

mercredi 8 septembre 2021

Pizza aux cèpes et jambon cru

À travers cette recette, nous vous donnons des astuces pour combiner les saveurs et réussir pleinement à créer une pizza maison.

Pour la pâte 

Ingrédients :

  • 120 g Farine bio type 150
  • 240 g Farine bio type 65
  • 2 g de levure de boulanger sèche
  • 8 g de sel
  • 8 cl d'huile d'olive
  • 220 g d'eau

Préparation de la pâte :

16 heures avant de pouvoir l'enfourner, vous réalisez "un poolish" avec les 120g de Farine bio type 150, les 2 g de levure sèche et 120 g d'eau, vous mélangez jusqu'à obtenir une consistance de pâte à crêpe, vous couvrez et laissez reposer la préparation au moins 14 heures.

Dans cette mixture très alvéolée, vous rajoutez 200 g d'eau, les 8cl d'huile d'olive, les 8 g de sel et les 240 g de Farine bio type 65, vous pétrissez jusqu'à ce que le pâton se détache bien de votre récipient, réservez en couvrant.

La Sauce :

Ingrédients:

  • 1/2 oignon
  • 1/2 grain d'ail
  • 1 c-à-c de basilic
  • 1/2 c-à-c d'origan
  • 10 g de sel, 4g de poivre
  • 1 boite de pulpe fine de tomates 400g
  • 3 c-à-s d'huile d'olive

Préparation de la sauce : après avoir hacher finement le moitié de mon oignon, je le fais revenir dans l'huile d'olive jusqu'au début de la coloration, puis je rajoute la totalité de la boite de pulpe fine de tomate, le sel, le poivre, le basilic. Lorsque le mélange atteint de petits bouillons, je rajoute le demi grain d'ail haché très finement, puis l'origan. Je fais mijoter le tout durant une heure à très petit feu.

Les champignons :

Ingrédients :

  • 900 g de cèpes frais de Bordeaux (boletus edulis) 
  • 15 g de sel
  • 8 cl d'huile d'olive
  • 4 g de poivre moulu

La cuisson :

Dans une poêle, je fais frémir l'huile d'olive et je rajoute en une seule fois la totalité de mes cèpes tranchés en lamelles, pour leur faire rendre leur jus. Je me sépare de ce jus et je rajoute le sel et poivre pour une seconde cuisson. (Cette opération permet au champignon de ne pas trop mouiller la préparation finale lors de la cuisson)

Le dressage :

Ingrédients :

  • 10 tranches de jambon cru
  • Les cèpes cuits
  • 150 g de mozzarella de bufflonne

Étaler le pâton pour obtenir un rectangle de 40X30 cm, le disposer sur du papier de cuisson au fond d'une plaque pour votre four.

Rajouter une couche de la sauce que vous aurez laissé refroidir, les tranches de jambon cru et disposer les cèpes par dessus. Pour lier le tout, la mozzarella sera râpée en divers points.

Il ne reste plus qu'à faire cuire 20 minutes environ  dans un four à une température de 220°.

Bonne dégustation


 

samedi 4 septembre 2021

Sortie du 4 Septembre 2021 à Bachat-Bouloud


Compte tenu de l'hygrométrie indispensable à l'apparition de certains champignons, il fallait sur notre secteur géographique une altitude autour des 1 700 mètres pour espérer avoir quelques cueillettes.

Pour aboutir à ce constat, deux jours auparavant, une prospection sur différents niveaux a été menée, puis un circuit a été imaginé, laissant une grande place à la recherche de variétés.

Pour cette première sortie depuis longtemps, sans le soutien éclairé de Jean-Marc, Michel et Olivier n'avaient pas droit à l'erreur.

Le dénivelé annoncé était de 200 mètres, il sera de 223 mètres et la distance parcourue de 4,4 km, autant dire une balade très facile.

Le fait que le premier samedi de septembre est consacré par la plupart des communes au lancement du démarrage de la vie associative a conduit quelques sociétaires à être absents.
Nous étions au total 8 adhérent·e·s présent·e·s et en nous basant sur les annonces du site de course de côte de Chamrousse pour cette montée historique qui se tient durant le week-end, nous avions donné rendez-vous sur D111 menant au Luitel et Vaulnavey le Haut, le long du parcours de golf. 

Parvenu à Bachat-Bouloud, en entrant dans les bois, Martine qui fermait la marche, a interpelé le groupe : "alors personne n'a vu le beau cèpe !". Cette découverte si rapide était-elle un présage ?

Un peu plus haut, c'est Louis tout heureux qui s'exclamait : " il y a des sanguins ! ". Et voilà notre petit monde scrutant le sol mouillé par la pluie très récente.

Face à la présence importante de clavaires ramarias, nous pourrions nous demander s'il s'agissait d'un effet de l'humidité ambiante. Les hydnes imbriqués également étaient légions, mais imbibés d'eau.

Walter dira : " je n'ai pas encore trouvé de cèpe, mais des pieds de moutons autour du rôti de veau cela fera bien l'affaire ! "

Michel après avoir trouvé son premier bolet, va le nettoyer et se dire : "et si je le prenais en photo". Une cinquantaine de mètres plus loin, invité par Jean-Luc à cueillir des chanterelles violettes, il s'est rendu compte de la perte de son couteau, oublié à l'emplacement de la précédente découverte.

En raison des incertitudes sur la météo, nous avons commencé notre pique-nique à 11H45. A cette heure là, plusieurs groupes cherchaient des espaces aménagés, cette fois, nous étions les premiers.
A quelques envolées les cris du tétras Lyre faisait partie de la symbiose du chasseur Walter et du photographe animalier Jean-Luc, nous levions les yeux vers le ciel pour l'apercevoir !

Sur le chemin du retour, celles et ceux qui voulaient compléter leurs paniers ou sacs en toile ont pu le faire.

Au total, il y aura eu de la chanterelle violette, quelques girolles, des pieds de moutons, des cèpes.

En voiture, la descente vers l'Arselle, Vaulnavey le Haut, ne nous a pas été autorisée, nous sommes passés par la route des Seiglières.

Louis, Éliane, Martine et Michel ont fait une halte pour aller voir vers la Baraque A.Bonnet, l'évolution de la poussée, 2 cèpes trouvés, quelques girolles, mais surtout un parterre de polypores des brebis. Nous n'avons prélevé que le quart de la surface recouverte par les albatrellus ovinus.

Un nouveau dossier "Septembre-Octobre2021" a été créé pour rassembler les photos non présentes dans l'article. 

A compter de la semaine prochaine 11 septembre, nous porterons un gilet fluorescent, la saison de la chasse démarre et il est primordial d'être visible.

samedi 28 août 2021

Sortie du 28 août 2021 au Rocher de Monteynard


Aujourd'hui, nous étions sur la dernière sortie "dite de l'été". Ce drôle d'été plutôt arrosé aura permis, en particulier, de très belles cueillettes de girolles.

En attaquant l’ascension de la Butte de Pipay, pour les 8 sociétaires, c'est la pholiote ridée (cortinarius caperatus ou rozites caperatus) qui décrochait la médaille de la montée, avant que Bernadette ne découvre le premier cèpe des pins (boletus pinophilus).

Après le franchissement de la crête à 1820 mètres d'altitude, c'est sur la partie "les Plagnes" que quelques cèpes de Bordeaux (boletus edulis), des girolles, cette fois c'était la cantharellus friesii, plus petite qui était présente. Une multitude d'amanites panthères ou tue mouches, de meuniers, nous disaient, c'est par là qu'ils faut chercher les cèpes !

La cueillette un peu meilleure a amené Bernadette, Michel et Pierre à s'attarder dans cette partie du bois, il y a bien eu un coup de fil d'Olivier, mais il n'est pas parvenu immédiatement à son destinataire. Lorsque ce petit groupe est remonté sur la cime, il a vite compris que les cinq autres attendaient sous un vent glacial.

Le smartphone a signalé l'appel reçu ! Les ondes ont tendance à être très capricieuses particulièrement dans les zones les moins peuplées dont la montagne. 

La montagne est belle avec ses tapis de fleurs, dont certaines plus rares, comme la campanule barbue blanche. 

Pour rejoindre le Rocher de Monteynard et déjeuner abrité du vent, il fallait traverser des pâturages et des marais, zones sensibles de tourbières avec des plantes ligneuses basses, mais aussi des fleurs, dont la beauté mérite d'être immortalisée sur des photos.

Marcher dans les marais, en tentant d'éviter au maximum le bain de pieds, n'est pas aisé et ce passage, nous l'avons abordé chacune ou chacun à nos rythmes.

Sur la terre ferme, une grande partie du groupe s'est aventurée à franchir une colline. 

En passant près d'un troupeau, je me suis demandé pourquoi, les veaux se cachaient derrières leurs mères, j'ai vite compris en entendant ce message: "inutile de monter, le Rocher est de l'autre côté !". Ce rire bovin était leur façon de se moquer des humains.

Le groupe, par le haut ou par le bas est parvenu au point de rendez-vous. Jean-Marc, nous a annoncé que Babette avait réalisé un quiche aux cèpes et girolles à l'occasion de cette sortie. Du coup, décision collective de faire la photo de groupe autour de cette belle mise en bouche, aux cotés de quelques spécimens cueillis le matin.

Il y avait tellement de félicitations à adresser à Babette que du coup, Michel a voulu prendre une photo avec son téléphone portable, lui faire un MMS chaleureux. Très vite, il est devenu blême et a annoncé la perte du smartphone.

Immédiatement, des appels ont été tentés, mais nous n'entendions pas cette sonnerie si caractéristique de la musique de HK "On lâche rien !"

Le groupe, s'est empressé de terminer le casse-croûte et collectivement et solidairement a choisi de refaire le trajet sur la même trace que celle empruntée par Michel, en passant des coups de fils réguliers vers son portable. A un moment, les appels aboutissaient directement sur le répondeur, dans ce cas, c'était un très mauvais signe annonçant une zone blanche et puis, Jean-Luc dit: "cette fois 4 sonneries", nouvel essai, une voix a répondu.

Michel était loin de se douter qu'une ange gardienne retrouverait dans ce marais son téléphone. La voix était celle de Sylvie qui se rendait au Crêt du Bœuf. Ce fût l'enchantement, avec elle, il a convenu des formalités pour le récupérer.

Du coup, changement d'itinéraire, avec abandon du circuit précédent et passage vers le Bois de Brûla.  

 

Pour étendre les surfaces de pâturages, des épicéas ont été abattus, c'est un spectacle désolant qui nous attend jusqu'à la croix.

Le chemin pour redescendre a été très long, après une descente jusqu'à 1503 mètres, c'est sur un sentier plat et large qu'il aura fallu accomplir les 9,6 Km et nos 626 mètres d'ascension.
Les sorties mycologiques des samedis 4, 11 et 18 septembre 2021 seront conduites par Michel, Vice-Président et Olivier, accompagnateur. 

Nous souhaitons de bonnes vacances et un bon repos à Babette et Jean-Marc.

Toutes les autres photos non présentes dans cet article achèvent de compléter le dossier ETE2021.