dimanche 23 juin 2019

Sortie Méchoui du 22 juin 2019 à Pipay

Caprices du temps, annonce météo, plongent toujours les adhérent·e·s dans une grande incertitude pendant la semaine précédant cette initiative festive.
Cette année, les orages violents annoncés, la vigilance dans notre département, les annulations des activités extérieures de la veille, pour la fête de la musique, étaient particulièrement stressants.
Le seul rendez-vous fixé était à Pipay.
Le ciel déployait son immense rideau brumeux, avec les nuages accrochés à la montagne.
Un agneau à la broche nécessite près de 7 heures, nos amis Robert B. et Robert S. ont commencé très tôt l'allumage du foyer, il en a été de même pour le barbecue avec saumon de notre ami Daniel A.
Jean-Marc, optimiste était là également pour installer les tables, chaises et parasols sur la terrasse prêtée par Agnès, la gérante du restaurant le Farinaud.
Les Robert, prévoyants avaient installé une bâche et lorsque la pluie est arrivée vers 10H30, ils étaient à l'abri, chez Daniel, le foyer du barbecue était abrité, mais pas le cuisinier du jour.
De fine, la pluie est devenue plus insistante, comme si des mains invisibles disposaient d'un tamis à trous inégaux.
Combien de temps, cette situation allait-elle, perdurer ? N'ayant pas la réponse, nous avons choisi la solution de repli dans la salle hors-sacs, toute proche.
Avec pour commencer, l'installation de la salle, Babette, Josée, Martine et les 2 Michel, rejoints par les sociétaires qui arrivaient.
Ces différentes manœuvres n'ont pas permis de disposer de suffisamment de temps pour rafraichir suffisamment le vin blanc et rosé.
L'apéro pouvait commencer avec notamment des merguez, des olives, des poulpes préparés par Robert B., le saumon destiné par priorité à celles et ceux qui n'aiment pas l'agneau, etc...
Pour remercier l'accueil du Farinaud, quelques convives ont pris l'apéro au bar.
Les Roberts sont arrivés avec le méchoui pour la découpe, et Hervé s'est aussi improvisé assistant boucher.
Il était temps de faire rentrer la soixantaine de sociétaires présents dans la salle à manger.

Avant de se servir, Jean-Marc a tenu à faire à Arthur, l'éloge de son grand père Georges, notre accompagnateur disparu le 6 février dernier:

"Georges nous disait, un jour mon petit fils Arthur viendra à la société mycologique de Sassenage, il est là aujourd'hui, avec Émeline, la fille de Georges, son papa. Nous avons édité un album souvenir en 2 exemplaires, l'un pour sa fille, l'autre que nous conservons à la mycologie et nous voulons vous le remettre. Nous avons aussi une pensée pour Nicole Moya disparue le 16 mai dernier, Georges l'appréciait beaucoup, ils avaient la même maladie, je n'étais pas là pour les écouter, mais ce combat contre la maladie devait les rapprocher, lui qui était si attentif aux autres."
Après ce moment fort émotif, nous sommes passés à table, avec les différents préparations culinaires apportées.
Dehors, le voile nuageux commençait à s'estomper lentement, les 66 présents allaient-ils avoir droit au soleil à la fin du repas ?
Après les desserts, la pluie a cessé et vers 15H, nous avons pu aller sur la terrasse du Farinaud prendre un café ou une autre boisson. Le soleil était là !
Les équipes de pétanqueurs se sont mises en place, les joueurs de cartes en faisant de même.
Martine a décidé d'aller faire un tour dans ces beaux bois, mais à 1 585 mètres d'altitude, pas de chanterelles, ni de bolets, pour l'instant.
Après le rangement et nettoyage de la salle, un petit groupe a grignoté les restes, avant de redescendre dans la vallée vers 21 heures avec toujours le soleil.
Avec Agnès, la gérante du Farinaud, nous avons arrêté la date du dimanche 15 septembre à midi, pour un repas de remerciements à l'accueil reçu.
Dans les photos rajoutées au dossier mai-juin 2019, vous pourrez admirer les cloches qui constituent une partie du décor intérieur du restaurant.

samedi 15 juin 2019

Sortie du 15 juin 2019 à l'étang de Fouaty


Un épisode de pluie intense au démarrage de cette journée. Que faire ? Le dicton selon lequel, pluie du matin, n'arrête pas le pèlerin, allait-il s'avérer exact !
Deux coups de fil de Jean-Marc, le premier annonçait qu'il était préférable d'annuler la sortie et le second pour dire, il y a du monde au rendez-vous sur le parking, nous allons faire cette balade.
Finalement, 10 sociétaires ont été volontaires pour tenter de trouver des cèpes d'été, autrefois appelés boletus aestivalis. Le second nom donné à ce champignon est le bolet réticulé, aujourd'hui, il se nomme boletus reticulatus.
Parvenus à proximité de l'étang de Fouaty, c'est le soleil qui nous accompagnera sur ce circuit.
En chemin, nous avons trouvé des hypholomes en touffe (hypholoma fasciculare), puis des amanites panthères (Amanita pantherina) et à quelques pas les premiers cèpes d'été découverts par José. Ces sujets s'étaient déjà reconvertis en maison d'accueil pour les vers.
Lorsque l'on cherche une solution sur internet, on vous dit de poser les chapeaux mousse en l'air sur une assiette, de filmer hermétiquement et d'attendre 1 ou 2 heures, les vers cherchant à respirer sortent du champignon, si vous attendez assez longtemps, ils vont s'asphyxier, ensuite il ne reste plus qu'à retirer le film et les vers accrochés.
A la société mycologique de Sassenage, nous préférons cueillir des champignons sains. C'est ainsi qu'une dizaine de ces maisons à vers auront été laissées sur place.
Après les amanites panthères, les amanites citrines (amanita citrina) et à proximité son cèpe d'été.
Peut-être étions-nous encore sur une altitude trop importante. Dans ce même secteur Bernadette, au cours de la semaine avait cueilli son kilo, mais aujourd'hui, malgré l'humidité, le bolet réticulé, en lisière de bois, s'est un peu fait désirer.
L'hygrométrie et les branchages au sol peuvent avoir pour effet des chutes, nous en aurons comptabilisés 2 au cours de cette sortie.
Chez nos sociétaires, il y a l'école de ceux qui annoncent leurs découvertes pour permettre à d'autres de mieux visualiser le champignon et ceux qui préfèrent rester discrets.
Par précaution, nous avions choisi de casser la croûte dans un refuge, le soleil et le ciel bleu, nous ont fait opter pour les tables et bancs extérieurs.
A ce moment là, nous comptabilisions 10 spécimens sains et quelques petites chanterelles.
Par rapport à l'alerte météo orange sur la région Auvergne-Rhône-Alpes, prévue vers 14H, l'Isère n'était pas mentionnée, mais, on ne sait jamais. Nous avons décidé de faire un tour dans la forêt de Varacieu, Éliane qui discutait sur le sentier a dit: " là à gauche, un cèpe", et voilà que notre petite troupe a bifurqué sur la sente herbeuse, José trouvant 2 jeunes bolets siamois, plus un autre.
Au moment de quitter les lieux avant l'orage, nous en étions à 16 bolets sains.
Dès le démarrage en voiture, la pluie nous a accompagnés sur quelques kilomètres. A Vinay, où nous avons partagé le verre de l'amitié, le temps était gris, très vite il a viré au noir.
En redescendant, le ciel s'est abattu sur nous, se transformant en un gigantesque distributeurs de glaçons.
D'une part, il y avait le tintamarre provoqué par cette chute perpendiculaire de grêlons sur la carrosserie, obligeant à trouver le plus rapidement possible un mur de protection, d'autre part les feuilles des arbres se retrouvaient hachées par cette tornade.
Ce n'était pas l’apocalypse avec des grêlons pesant un talent (environ 30,276kg), mais à minima de la grosseur des glaçons que nous produisons pour rafraîchir nos boissons.
Plus loin, des noyers déracinés, des branches jonchant la route, un paysage qui pourrait correspondre à une catastrophe naturelle.
Pris dans un bouchon, Jean-Marc a contourné l'obstacle en passant par le Col de Montaud, mais dans ce passage nous avons évité un cerisier déraciné, et vu la toiture d'un hangar envolée sur le côté.
Plus de peur que de mal, apparemment les voitures ne sont pas cabossées !
Les photos prises par Jean-Marc et Michel ont été rajoutées au dossier mai-juin 2019.

Information pour le 22 juin 2019 :
Pas de rendez-vous à 8H pour la sortie, chaque sociétaire qui se sera inscrit avant le lundi 17 juin viendra par ses propres moyens à Pipay. Robert B. préparera l'agneau grillé, Daniel A. le saumon, merguez et saucisses, chacune et chacun apporteront, une entrée, fromage ou dessert, pour partager un moment fort de convivialité.

samedi 8 juin 2019

Sortie annuelle des 7 et 8 juin 2019 aux balcons du lac d'Annecy et plateau du Semnoz

Lors de notre assemblée générale en septembre 2018, nous avions pris la décision collective de renouer avec les sorties annuelles de la Société mycologique, comme à Villard d'Arène ou bien à Ceüze dans les Hautes Alpes en demi-pension.
Michel Barrionuevo avait proposé pour la sortie 2019 la destination du village de vacances "Les Balcons du Lac d'Annecy" à Sévrier.
La date qui permettait de disposer de places suffisantes était celle du week-end de la Pentecôte, c'est ainsi que 22 sociétaires se sont retrouvés ce vendredi 7 juin.
En fonction des disponibilités des uns et des autres, les départs se sont échelonnés, mais à 19H30, tous les inscrits ont pu se retrouver au moment de l'apéro.
Le vendredi aura été très venté, les sociétaires promeneurs pour redécouvrir le lac d'Annecy ne seront pas restés très longtemps sur les berges de Sévrier, d'autant que le ciel devenait menaçant.
L'apéro à la Taverne du lac pouvait se gagner, à condition d'être celui ou celle qui répondra au maximum de questions, allant des 7 merveilles historiques du monde, aux 7 merveilles géologiques, aux 11 joueurs de la coupe du monde de 1998, aux différents acteurs ayant joué le rôle de James Bond, etc... Au final, c'est Olivier qui a remporté le mojito de ce jeu.
Notre groupe a rejoint les 22 places réservées pour partager un copieux buffet.
A 21 heures, les adeptes du foot sont allés regarder ce premier match féminin de la coupe du monde, remporté par 4 à 0 par la France, tandis que d'autres ont participé à la seconde animation, loto.
Les joueuses et joueurs de la société mycologique ont raflé les quines sacs garnis : Babette, Jean-Luc, Marina. Le reblochon et les panonceaux changés après une rénovation des bâtiments étaient les points communs aux gains. 
Par contre, nous avons fait connaissance avec le loto savoyard qui se joue debout avec un unique carton, c'est un peu le qui perd gagne, puisque lorsqu'un numéro est tiré, vous vous asseyez et au final, celui qui a son carton entièrement vierge gagne.
Après une nuit de repos, c'est le soleil filtrant au travers des rideaux occultants qui nous a accueilli. Pour un samedi, c'était une petite grasse matinée: dès 7h30, nos adhérent·e·s ont gouté le petit déjeuner sympathique.
Nous avons quitté le village de vacances à 9H15 pour franchir le col de Leschaux, puis monter sur le Plateau du Semnoz à presque 1 700 mètres d'altitude. Le moins que l'on puisse dire avec la petite bise, c'est qu'il faisait frisquet, à peine 9 degrés !
Compte tenu des capacités physiques des présent·e·s, nous ne ferons pas le circuit initial prévu, d'où nous aurions pu apercevoir le lac d'Annecy, pour remonter et faire les crêtes menant sur un autre point de vue, celui sur le lac du Bourget.
En chemin, nous avons rencontré un drôle de personnage à l'entrée d'une fromagerie finement décorée de peintures et d'ustensiles anciens. D'ailleurs au retour nous avons fait une halte pour nous approvisionner en reblochons fermiers, tomme de Savoie au lait cru et autres fromages.
Le ciel entièrement dégagé nous permettait de voir le Mont Blanc, tandis qu'un ballet de parapentes tournoyait au gré des courants au dessus de nos têtes.
Après avoir fait prendre l'air à nos sacs à dos et aux paniers, nous sommes redescendus au point initial pour notre repas de la mi-journée.
La nature a du retard, un parterre de plans de muguet dont les clochettes n’étaient pas toutes ouvertes, l'herbe rase, avec dans certains endroits les pissenlits en fleurs, tandis qu'en d'autres points ils sortent à peine.
Les champignons auront été les grands absents de la sortie, rien, mais alors rien du tout !
A l'heure de se séparer, nous avons eu les adeptes de la luge d'été et ceux qui ont préféré vaquer à d'autres occupations.
Les photos prises par Alessandro, Babeth, Éliane, Jean-Luc, Jean-Marc, Martine et Michel, vont garnir le dossier mai-juin 2019, pour avec nous, vous apporter un peu de rêve !


lundi 3 juin 2019

Sortie du 1er juin 2019 au Plateau de la Molière

17 sociétaires s'étaient donnés rendez-vous pour cette première sortie ensoleillée du mois de juin.
Le champignon qui apparait le plus à cette date de l'année sur le Plateau de la Molière est le tricholome de la Saint Georges, ce jour là, il a choisi d'être absent.
Par contre, Maryvonne a pu faire une cueillette de morilles coniques.
A défaut de mousserons, des spécimens de vesses de loup des prés ont été découverts.
Cette balade se déroule dans un panorama grandiose et l'équipe présente a profité pleinement des Crêtes du Pas de Bellecombe à 1636 mètres d'altitude pour se restaurer autour de parterres de gentianes acaulis ou gentiane des Alpes, toujours aussi surprenantes par cette couleur d'un sublime bleu intense.
Aux côtés de nos marcheuses et marcheurs, les mammifères gardiens des liens, nous parlons des marmottes, avec un petit regret, celui du manque de réactions d'un photographe pour immortaliser cette proximité.
L'après-midi a été particulièrement chaud, pourtant des collybies des cônes étaient là, et bien là, en quantité non négligeable en cette période.

Notre groupe a fait une halte au Feynet, sous un ciel bleu azur pour épancher une petite soif.

Information : Attention, samedi 8 juin, il n'y aura pas de rendez-vous au lieu habituel pour une sortie mycologique, notre association fait sa sortie annuelle dans un autre département.

samedi 25 mai 2019

Sortie du 25 mai 2019 à Corrençon-en-Vercors

Les annonces entendues à la télévision peuvent parfois faire peur. Du coup, nous étions 14 sociétaires au départ de cette balade.
Pendant cette randonnée, il n'y a eu ni pluie, ni averse, juste un peu de vent par moment.
A partir du lieu-dit "Le Bru", nous avons formé 2 groupes, l'un passant à proximité de la grotte de la Glacière, l'autre se dirigeant vers le lieu-dit "Les Granges".
Puisque nous étions sur une sortie mycologique, chacun des 2 groupes formés avait une mission particulière de recherche, celui conduit par Olivier, les morilles ; celui conduit par Jean-Marc, les mousserons de Saint Georges.
Commençons notre récit avec le groupe d'Olivier arpentant le secteur proche de la Glacière de Corrençon, une des curiosités géologiques du Vercors, qui se trouve au fond d'une dépression naturelle. Plusieurs variétés de champignons seront découvertes: - des hygrophores de mars, eh oui ! - des morilles et le champion aura été Jean-François. Alessandro recherchera également d'autres variétés, comme la nonette voilée ou bolet jaune (Suillus Luteus). 
Quel contraste, entre l'Hygrophore se développant à la fonte des neiges et la nonette que l'on découvre plutôt à la fin de l'été !
Dans le groupe de Jean-Marc, dès le départ sur le sentier, Martine trouve 2 morillons dont l'un était un nid à tiques. Dès les premiers espaces de prairie, des mousserons de Saint Georges, puis plus haut, rien dans les ronds de sorcières. Martine, encore elle, découvre 3 morilles foncées à la lisière du bois, puis 2 gyromitres. 
Le reste du groupe cherchait dans les prés des tricholomes de la Saint Georges et voilà qu'à la place, Odette trouve les 2 premières morilles blondes. Ce champ là, nous allons l'explorer au peigne fin, au total plus de 50 unités de morchella (vulgaris esculenta, rotunda, conica) blondes, noires ou grises. 
A proximité du lieu-dit "Les Granges", quelques marasmes des oréades ou cariolettes, quelques verpes de bohême.
Les Granges sont un exemple de ferme à "l'écart", témoin du monde agricole montagnard des années 1800. 

Un panneau décrit l'évènement du 23 juillet 1944 où l'armée allemande dans son offensive générale d'envahissement du Vercors, occupa Corrençon. Au passage, le bâtiment d'habitation fut incendié rayant ainsi ce témoin dans le paysage; les années effaceront au cours de la dureté des saisons, les ruines envahies par la végétation.
C'est en ce lieu que les deux groupes piqueniqueront, en s'asseyant pour la plupart, sur des bancs confectionnés par Jean-Marc.
Pour le retour vers les voitures, nous formerons un seul groupe qui empruntera les sentiers à travers bois jusqu'à la chèvrerie.
Quelle sortie, où à minima presque tous les champignons de printemps s'étaient donnés rendez-vous en même temps.
Les photos non contenues dans ce billet ont été rajoutées dans le dossier Mai-Juin 2019.

samedi 18 mai 2019

Sortie du 18 mai 2019 à Gresse-en Vercors

Il n'y a pas eu foule pour cette sortie, 8 sociétaires étaient présents, destination Gresse-en Vercors, avec pour première observation: un retard de la floraison que l'on peut estimer à environ 3 semaines.

Du côté des morilles, la recherche a été infructueuse, par contre il y avait beaucoup de morillons, de quoi remplir plusieurs petits paniers.
Dans les prés, sur les fameux ronds de sorcières, il a été possible de cueillir de petits mousserons en quantité négligeable.  La découverte de quelques tricholomes sinistres (tricholoma saevum) ou pied bleu (bons comestibles), a été l'occasion d'expliquer qu'une longue cuisson était nécessaire.
L'autre tricholome, celui de la Saint Georges a eu une fâcheuse tendance à abriter les petits vers.
La pluie s'est invitée vers 13 heures, mais le groupe avait pris ses précautions à la Gélinotte, où un bon accueil leur a été réservé. Les plus gourmands se sont régalés avec une bonne glace. 

Dimanche 19 mai, c'est la fête du Bourg, la société mycologique sera présente ! Dimanche, un temps exécrable, les photos ont été rajoutées au dossier Mai-Juin 2019.

Samedi 11 mai, la veille de son anniversaire, Nicole Moya s'en est allée. Jeudi 16 mai, une délégation de la société mycologique s'est rendue à ses obsèques. Le grand sourire et la gentillesse de Nicole vont nous manquer. Elle aidait les autres, sans rien attendre en retour, elle s'était fortement impliquée dans différentes associations. Les témoignages très nombreux lors de la cérémonie ont montré toute l'estime que l'on pouvait lui porter. A Albert, son époux, à Pablo, son fils, à ses filles, nous adressons nos condoléances les plus sincères.



samedi 11 mai 2019

Sortie du 11 mai 2019 au balcon d'Uriol

Lorsque le temps est à l'orage, il est préférable d'organiser la sortie en prévoyant un refuge. Pour une partie des 13 sociétaires présents, la balade à partir des Saillants du Gua jusqu'au balcon d'Uriol, est un souvenir datant du 18 mai 2013.
Ce jour là également, la pluie s'était invitée, nous n'avions fait qu'une petite partie du circuit et nous avions pris notre casse-croûte en nous abritant dans un ancien four à pain (voir ici).
Comme en pèlerinage, nous sommes retournés revisiter les lieux: le four à pain, la femme yoga en bois, le personnage antique sculpté dans le marbre. Cette fois, nous savions qu'au bout du circuit, il y aurait le chalet des chasseurs construit en août 2013 et la possibilité de nous abriter.
A partir de ce point, les 5 plus sportifs ont emprunté sous la conduite d'Olivier un autre itinéraire qui permettra de trouver des morilles blondes (Morchella esculenta), des tricholomes de la Saint Georges (Calocybe gambosa), la prime de la meilleure cueillette revenant à Maryvonne.
Avec cette balade, nous étions à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre, soit 5000 km environ, c'est à dire au niveau du 45ème parallèle.
Ce que nous ignorions, ce sont les dégâts causés par le passage de la tempête Eleanor, le 4 janvier 2018 sur le secteur de la commune du Gua. Une partie de la montagne a été ravinée par les ruissellements de versants. Le contournement de cette partie est un peu délicat sur terre mouillée.
Ce passage a été celui emprunté par les 8 sous la conduite de Jean-Marc.
Parvenus aux prairies, nous nous serions crus en sortie botanique, tant les variétés de fleurs et d'orchidées étaient différentes.
De l'orchis des Marais (Anacamptis palustris) à l'Orchis pourpre (Orchis purpurea) en passant par l'Orchis Homme pendu (Orchis anthropophora), ou bien l'orchis singe (Orchis simia), ou encore l'orchis brulé (Neotinea ustulata), l'Ophrys petite araignée (Ophrys araneola); il aurait fallu disposer d'un aide mémoire pour recenser tous les spécimens présents.
Côté champignon, Robert S. avait bien trouvé sa morille blonde au départ de la pente et d'autres vers le point d'arrivée, Martine et Jean-Marc quelques marasmes des oréades ou faux mousserons (Marasmius oreades), alors en guise de consolation, il restait les orties, bien présentes autour du chalet.
La pluie tant redoutée a attendu sagement la fin de notre collation et le début du retour vers les voitures pour déverser son petit orage de 12 minutes à 13H40, avant le retour d'un soleil éclatant.
La moyenne du circuit a été de 10 Km, avec un dénivelé positif d'environ 500 mètres. Thérèse qui a du fournir un peu plus d'efforts a été récompensée à la descente, avec deux belles morilles blondes, découvertes à moins de trois mètres du morillon de Mauricette.
Avec toutes ces belles fleurs, le dossier des photos de Mai-Juin se garnit de couleurs.