dimanche 17 août 2025

Sortie Montagne du 16 aout 2025 au sommet du Grand Chat


Compte tenu d'un dénivelé d'au moins 500 mètres, par ces journées très chaudes, voire caniculaires, le rendez-vous au Parking de l'école Vercors à Sassenage était avancé pour un départ à 7 heures.

6 sociétaires étaient présents pour affronter cette fabuleuse journée. 

A 8H30, le groupe a pu s'élancer du parking de la Teppe Verte situé à 1518 mètres.

La montée s'est effectuée par le Col su Champet via la baraque de la Jasse. Le thermomètre affichait à peine 17° et il importait de réaliser plusieurs pauses.

Sous le Col du Champet, il y avait des champignons: des russules !

C'est au Col du Champet à 1722 mètres que la première difficulté est apparue: un passage raide mais sécurisé jusqu'aux Crêtes des Mollards.

A 1880 mètres, la seconde pause s'imposait pour admirer le panorama magnifique sur la Chartreuse et les Bauges, alors qu'au Nord, le Mont-Blanc s’offrait à la vue des participantes et participants. 

Arrivée à 10H45 au Sommet du Grand Chat à 1992 mètres, l'échange avec un groupe de jeunes qui lui effectuait la traversée de Belledonne, a été sympathique.

Pour se rendre au lac des Grenouilles, il fallait descendre par les Trois Mollards.

A midi et demi, le refuge de l'Arbérétan à 1750 mètres était en vue, ce sera la pause casse-croûte.

Pour l'après-midi, deux groupes se sont formés avec des objectifs de cueillettes différentes:

  • 1er groupe, les myrtilles
  • 2ème groupe, légèrement plus bas, les framboises.

Sous ce grand beau temps, la température était de 24° au refuge.

En descendant sur le chemin du retour, Jean-Marc a trouvé un jeune cèpe, il est vrai qu'à cet endroit les amanites tue-mouches étaient nombreuses.

A 17 H, le groupe était de retour sur Sassenage, là le thermomètre affichait 37°.

Les photos réalisées par Bernadette, Georgia, Jean-Marc, Joelle et Philippe ont été rajoutées dans le dossier :  ÉTÉ 2025  

samedi 9 août 2025

Sortie myrtilles du 9 aout 2025 à Val Pelouse


La saison des vacances a un impact sur la participation aux sorties. Nous étions 4 au rendez-vous du Parking de l'école Vercors à Sassenage et 2 sur celui de Le Champ-Près-Froges.

A défaut de champignon, nous avons choisi Val Pelouse pour la cueillette de myrtilles. Ce fruit a lui aussi souffert des conditions climatiques: nos récoltes potables, ont été bien moindres que celles d'autres années.

Nous sommes allés sur la partie Sud de cette ancienne station de Ski et il nous aura fallu 1 heure depuis le Parking de Val Pelouse, pour atteindre ce point.

Comme depuis le moyen-âge, génisses et veaux sont présents en été dans cet alpage. 

Les pentes sont raides et entre les myrtilliers, les rhododendrons et les airelles des marais, il y a parfois des crevasses d'une bonne vingtaine de centimètres et il arrive que ces dévers occasionnent des chutes qui vous font perdre votre récolte.

Dans l'un de ces trous, Michel B. s'est coincé le pied droit sur des racines de rhododendrons. En voulant se défaire de cette mauvaise posture, le lacet s'est défait et la chaussure est restée coincée. 

Il lui aura fallu beaucoup d'efforts pour remettre son pied dans la chaussure et pour rejoindre le groupe installé plus haut à l'ombre pour le pique-nique.

Les bienfaits de la myrtille sauvage : 

La myrtille contient de puissants antioxydants. Elle possède aussi des flavonoïdes, des tanins et des anthocyanes. Avec, entre autres, des vitamines A, B, C et E, elle aide à lutter contre le vieillissement cellulaire, du type varices, en favorisant la solidité des parois du système vasculaire. Elle est aussi réputée agir sur la vision en diminuant le risque de maladie liées à la vue, comme la DLMA. 

Notre champion pour cette sortie aura été Joël G.

Avec la succession de journées chaudes ou caniculaires, le champignon se retrouve déboussolé et de ce fait, place les mycologues dans l'incertitude de prévisions de poussées fongiques. 

L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement ( l'INRAE) nous apprend qu'un arbre peut interagir simultanément avec plusieurs centaines d’espèces de champignons symbiotiques, par exemple des bolets, des lactaires, des cortinaires ou des amanites. En forêt, toute perturbation environnementale a un impact néfaste sur cette diversité. 

Ces études démontrent que toutes perturbations, d’origine naturelle ou anthropique, retentissent sur les interactions symbiotiques en équilibre plus ou moins instables. Les connaissances actuelles sur les relations forêt-champignons montrent donc clairement que tout projet à long terme de gestion durable des ressources forestières doit se préoccuper de la stabilité des interactions complexes entre champignons et végétaux. Toute réduction de la biodiversité fongique d’un sol représente donc une menace réelle pour la stabilité et la durabilité d’un écosystème forestier.

À peine 5 % des cinq millions d’espèces fongiques de notre planète sont identifiés et répertoriés. Il est donc indispensable de multiplier les expéditions mycologiques dans les « points chauds de biodiversité » afin de parfaire notre connaissance de la stupéfiante diversité des champignons. Ainsi, nous pourrons les protéger et mieux comprendre leurs rôles biologiques et écologiques.

Dans quelques années, il sera vraisemblablement possible de semer ou de planter des arbres « fortifiés » par des champignons sélectionnés. Ces arbres, protégés par leurs alliés microbiens, seront plus aptes à résister aux conditions environnementales stressantes imposées par les dérèglements climatiques. 

Les images faites par Michel et Martine ont été rajoutées dans le dossier :  ÉTÉ 2025   

 

samedi 2 août 2025

Sortie mycologique du 2 aout 2025 au Poursollet


A 6H30, une belle averse a assombri le ciel de Sassenage jusqu'à le faire virer au gris foncé. Est-ce cet effet, ou bien un plus grand nombre de sociétaires en vacances qui se sont soldés par une faible participation d'adhérentes et adhérents, sept au total.

A 9H15, avec à peine 9°, les maisons sont chauffées, pour nous, il était préférable de ne pas trop trainer. 

L'équipe s'est élancée en direction du lac du Poursollet, après à peine 20 mètres de parcouru à l'orée du bois, Martine découvre les 3 premières girolles, un bon signe !  

Aujourd'hui, la couleur de cette étendue d'eau était comme l'atmosphère, plutôt grise, néanmoins, nous avons réalisé la photo de groupe à cet endroit-là.

A un habitant de l'un des chalets nous demandant si nous allions faire l'ascension du Taillefer, nous lui répondrons : "non, seulement le marais des Sagnes".

Sur un espace, Olivier trouvera sa première plaque de girolles; est-ce à partir de cette trouvaille qu'il décidera de questionner le groupe, plus tard 

Manon et Denise mettrons un peu plus de temps pour les découvertes, notamment de belles girolles, les plus petites demeuraient plus faciles. 

Les russules des épicéas ou Russula integra sont nombreuses, elles ont une saveur douce. Jean-Marc et Manon cuisineront les meilleurs spécimens cueillis. 

Nous avons croisé d'autres variétés de champignons : la très belle amanite vaginée ou fauve qui sert de Une à ce billet, jeunes polypores soufrés, vesses de loup perlées, pieds de moutons, bolet à beau pied clitocybe du bord des chemin; dans la famille des clavaires,  le ramaire de l'argent (Ramaria largentii), etc.. 

A 11H40, une petite averse de 23 minutes est venue perturber nos recherches. En partant des voitures, nous avions pris nos sacs à dos pour pique-niquer dans la forêt. En principe, personne n'apprécie une collation sous la douche et même si Michel avait prédit, s'appuyant sur les données de l'application météo, la fin de la pluie à 12H13, le doute nous fera rebrousser chemin.

Nous libèrerons deux places du parking du lac de Poursollet, pour aller stationner à proximité du Lac Punay et ainsi, nous retrouver abrités du vent, le soleil viendra face à nous, nous réchauffer et dans ce secteur René complètera sa cueillette, après le repas.

C'est vers la fin, que notre ami Olivier, nous questionnera : "qui peut dire c'est quoi un champignon infundibuliforme ? " Aucun d'entre nous, n'aura la réponse et pourtant, parmi les girolles cueillies, certaines correspondent à cet adjectif. On dit qu'il est infundibuliforme s'il a une forme d'entonnoir, c'est-à-dire qui a la forme d'un cône renversé, à savoir évasé vers le haut, puis plus pointu vers le bas.

Les images faites par Michel, Manon et Martine ont été rajoutées dans le dossier :  ÉTÉ 2025   

 

dimanche 27 juillet 2025

Sortie mycologique du 26 juillet 2025 au Chalet du Bout

Après une semaine d’orages et de pluies sur le massif des Alpes, la situation météo a complètement changé pour devenir favorable à un démarrage de la pousse fongique. 

Jean Marc avait eu des tuyaux sur un démarrage des girolles au Gleyzin. 

Sur le parking de l'école Vercors de Sassenage, 8 sociétaires prennent la direction d’Allevard. Ils sont attendus sur le parking de Le Champ-près-Froges par deux adhérents. 

Le groupe laisse les voitures sur le parking du Bourgeat Noire et il entame une montée difficile d’une grosse heure. Le message annonçant la sortie précisait les 450 mètres de dénivelé à accomplir.

Un « grouppetto » se forme et une solidarité s’installe, en maugréant, mais la présence de petites girolles ou chanterelles au beau milieu du sentier rocailleux, est de bonne augure. 

La motivation fera le reste ! 

À mi-chemin Olivier attire l'attention sur une curiosité que personne n’a jamais vue : posé sur un caillou, un étrange petit « serpent » long de 60 centimètres et fin comme un cheveu transparent, se tortille. Inconnu de tous, une seconde rencontre aiguisera la soif d'en savoir plus.

 

Jean-Luc filme et transmet au webmaster sa découverte !

Voici tel-quel, les éléments trouvés sur le net auprès de wikipédia :  

Les nématomorphes (parfois appelés Gordiacea , et communément connus sous le nom de vers à crin de cheval , serpents à cheveux , [ 1 ] [ 2 ] [ 3 ] ou vers gordiens ) sont un embranchement d' animaux parasitoïdes superficiellement similaires aux vers nématodes en morphologie , d'où leur nom. La plupart des espèces ont une taille comprise entre 5 et 10 centimètres (2 à 4 pouces), atteignant 2 mètres (6 pieds 7 pouces) dans les cas extrêmes, et 1 à 3 millimètres (0,039 à 0,118 pouce) de diamètre. Les vers à crin de cheval peuvent être découverts dans les zones humides, telles que les abreuvoirs, les piscines, les ruisseaux, les flaques d'eau et les citernes. Les vers adultes sont libres, mais les larves sont des parasites d' arthropodes , tels que les coléoptères , les blattes , les mantes religieuses , les orthoptères et les crustacés . [ 4 ] Environ 351 espèces d'eau douce sont connues [ 5 ] et une estimation prudente suggère qu'il pourrait y avoir environ 2 000 espèces d'eau douce dans le monde. [ 6 ] Le nom « gordien » provient du légendaire ud gordien . Cela est lié au fait que les nématomorphes s'enroulent souvent en boules serrées qui ressemblent à des nœuds. [ 7 ]

Vers onze heures, le totalité du groupe est parvenue au chalet du bout. Jean Marc donne rendez vous à 13 h pour le pique nique, et chacune et chacun, s’éparpillent dans la forêt à la recherche des champignons. 

Très vite tout le monde se retrouve à genoux pour ramasser les girolles. 

À 13 h la troupe est ravie d'avoir accompli une si belle cueillette. La montée fatigante est récompensée et vite oubliée. Moment de partage convivial, vers 14 heures et en file indienne, le chemin de la descente, s'amorce ! 

Le plafond nuageux très bas obstrue les sommets alentours, l'orage est menaçant au loin. A cette heure là, sur Sassenage, il tombe des cordes. 

Dans cette partie du Grésivaudan, le groupe se permet d'effectuer un arrêt à Allevard pour savourer un demi en écoutant les orgues de barbarie et autre limonaire. 

Pour sa 10ème édition, le festival Orgue en lac fait son retour à Allevard. Les musiciens accompagnés de leur orgue de Barbarie viendront interpréter des morceaux dans les rues puis au lac de la Mirande. 

Ce compte-rendu est réalisé par Jean-Luc Bolard. Les images faites par Georgia et Jean-Luc la semaine dernière et cette semaine sont venues garnir, le dossier :  ÉTÉ 2025