samedi 12 septembre 2020

Sortie du 12 septembre 2020 au Pré de l'Arc


Inutile de regarder les tendances météorologiques, elles s'avèrent souvent inexactes. Les nappes phréatiques sont au plus mal et la pluie omet de s'arrêter dans les contrées de notre région.

Allez savoir pourquoi sur la même chaine de montagne, d'un massif à l'autre situé sur le même versant, le taux d'humidité peut être totalement différent.

Compte tenu de ces conditions, Jean-Marc avait fait le bon choix pour les 18 sociétaires présents. Au menu, chacune et chacun devaient franchir autour de 400 mètres de dénivelé sur deux circuits différents.

L'ascension pour les sportifs avait pour point de chute, le Grand Caillou à 1642 mètres et les deux groupes devaient se retrouver à proximité de la colonie du Pré de l'Arc.

Michel se sentant en meilleure forme que la semaine précédente a suivi le groupe des sportifs, animé par Olivier. Dès le départ, l'allure était nettement supérieure à ses capacités physiques. Pierre a aussi osé ! Les bois regorgeaient d'une multitude d'espèces et lorsque l'on est nouveau, la soif d'apprendre est forte. Les russules, belettes, charbonnières qui sont comestibles, l'information avait été donnée la semaine dernière; cette fois, il y avait beaucoup de russules émétiques (rouges) qui elles, sont toxiques. 

Des pholiotes ridées ou rozites capérata qui sont de bon comestibles, un délice lorsqu'elles sont mélangées à des cuisses de grenouilles.

Au niveau de la famille des bolets, nous avons pu trouver, des cèpes de Bordeaux, quelques cèpes des pins, des badius ou bolets bai pour les parties comestibles. Mais aussi des bolets radicans, des beaux pieds qui eux sont à rejeter.

Entre les différents paliers, plusieurs cabanes ou abris imagés de Lynx, ont été posés. Nous ignorons quel est leur usage mais nous avons été intrigués par ces édifices.

Au Grand Caillou 6 des sept sportifs disposaient de belles cueillettes, Michel, rien ! Alors Pierre lui a offert un cèpe et quelques minutes plus tard, Michel a trouvé son unique cèpe.

Avec presque un quart d'heure d'avance, ce groupe est arrivé à la Colonie. Dans les années soixante, les sœurs Goitschel excellaient dans le ski alpin tandis que les sœurs Gorge découvraient les jolies colonies de vacances au Pré de l'Arc. Presque 60 ans plus tard, elles ont voulu poser devant l'entrée à quelques enjambées de la Source Bédina qui alimente en eau potable la ville de Froges, dont leur grand-père, ancien Maire en a été le précurseur.

Changement de destination pour le rendez-vous pique-nique, parmi les sociétaires du groupe de Jean-Marc quelques difficultés ont stoppé le franchissement des derniers raidillons. Information téléphonée pour se retrouver : "nous sommes dans un pré, à proximité d'un troupeau de vaches, il y a un sapin pour l'ombre et quelques planches pour s'asseoir".

Dans la descente vers ce lieu à trouver, des perdrix avaient décidé de s'amuser entre elles, à la veille de l'ouverture de la chasse. Nos pas les ont effrayées.

Avec vingt minutes de retard, nous avons fini par tous nous retrouver. Jean-Marc qui avait cueilli précédemment des russules belettes, les avait faites cuire dans un vinaigre de Xérès, avant de les mettre à l'huile d'olive, c'est une belle réussite. 

Les kilomètres et les dénivelés doivent être compensés, rien de tel qu'une petite sieste.

Les autres photos sont rajoutées à l'album Septembre-Octobre 2020.



samedi 5 septembre 2020

Sortie du 5 septembre 2020 à Pré Marcel


Pouvoir enfin se retrouver après 6 mois sans sortie, était génial ! 

Sur le parking de l'école du Vercors de Sassenage, les 17 sociétaires présents se sont adaptés au nouvel Arrêté Préfectoral rendant le masque obligatoire aux abords des groupes scolaires.

Ce premier rendez-vous a été l'occasion pour Jean-Marc de préciser les conditions accompagnant nos sorties dans le cadre des mesures sanitaires liées au COVID19.

La première halte était prévue à la gare de Brignoud pour récupérer une adhérente et trois nouvelles personnes intéressées par notre association. 

Les 21 présents se sont rendus à Pré Marcel où deux groupes se sont formés: l'un avec les plus sportifs sous la houlette de Olivier et le second sous celle de Jean-Marc.

Les deux groupes avaient pour mission de se retrouver à midi et demi à la Baraque de Barlet située à 1 500 mètres d'altitude, en empruntant deux itinéraires différents.

Les bois des Brandières, notamment pour le groupe des moins sportifs, n'auront pas été prolifiques en matière de cueillettes. Les premières russules trouvées auront permis de fournir des explications sur les trois critères pour les reconnaitre, pied cassant comme de la craie, goût et pour les charbonnières  (Russula cyanoxantha) les lames sont molles, blanches, plutôt serrées et dites "lardacées" c’est à dire qui possèdent une consistance grasse au toucher comme du lard. Elles sont flexibles mais ne cassent pas. Du coup, différentes espèces seront ramassées pour une exposition improvisée sur un rocher.
Si au départ, l'ascension était progressive, un petit sentier sur notre gauche a semé la panique, Christian ne s'est pas senti apte à tenter la grimpette et a préféré renoncer. Pourtant, c'est sur un replat que deux des nouveaux venus ont découvert chacun un bolet édulis (cèpe de Bordeaux), et puis plus rien jusqu'au repas.
Dans le groupe des sportifs, il y a eu des chanceuses et des chanceux qui ont découvert quelques spécimens de bolets.

Le casse croûte n'a pas pu se tenir à la baraque de Barlet occupée par un groupe de bucherons. Du coup, il a fallu trouver une clairière permettant de trouver suffisamment de place à l'ombre pour accueillir les 20 présents restants.

A la redescente vers les voitures, dans le groupe de Jean-Marc, José aura été le plus veinard en découvrant en lisière, un, deux puis trois cèpes de Bordeaux espacés de moins de 100 mètres; dans le groupe de Olivier, la palme revient aux chanceux du matin.

La météo pour Samedi prochain annonce la pluie, ce jour là, peut-être sera t-elle l'occasion de réveiller le mycélium dans notre région !

Les photos de cette sortie démarrent un nouveau dossier: Septembre -Octobre2020.

mardi 1 septembre 2020

Reprise des sorties mycologiques le 5 septembre 2020

Du 17 mars au 10 mai inclus, la France a été confinée. Le déconfinement s'est opéré par étapes sans que nous puissions refaire démarrer nos sorties. 

La seconde partie de la saison 2019-2020 devait démarrer, après nos sorties raquettes le 21 mars, la crise sanitaire due au COVID19 en a décidé autrement.

Aujourd'hui, le monde scientifique est d'accord sur un point: nous n'en avons pas fini avec le Coronavirus et il faudra vivre avec en respectant le port du masque et les gestes barrières afin de ne pas créer de nouveaux foyers infectieux.

Pour illustrer ce billet, j'ai choisi une photo de chardon bleu qui dans les politiques des parcs nationaux alpins français est l'instrument de l'acceptation sociale.

Du samedi 5 septembre au samedi 31 octobre 2020 nous démarrons la première partie de la saison 2020-2021.

Dans le cadre du co-voiturage, le port du masque et le gel hydroalcoolique personnel sont obligatoires. La période de chasse a commencé, aussi le port du gilet fluorescent devra également être respecté.

dimanche 5 juillet 2020

Sortie montagne du 4 juillet 2020 sur le Plateau d'Ambel

Si pour l'instant les sorties mycologiques n'ont pas repris, le bureau avait pris la décision de maintenir la sortie montagne, en sachant, sur la base de l'expérience qu'il y aurait moins de 10 participant·e·s.
En effet, le selfie montre qu'avec Jean-Marc il y avait Alessandro et Éliane.
Je n'ai eu aucun texte pour rédiger ce billet, je suppose que chacun a du se dire, en 6 mois, Michel a écrit un livre de 680 pages, il saura faire !
J'avais terminé l'écriture de ce billet lorsque j'ai reçu la photo du circuit qui pour moi démarrait au Col de la Bataille culminant à 1 313 mètres d'altitude et qui offre de très beaux points de vues sur les paysages sauvages, environnants caractérisés par un relief escarpé.
Jean Marc a poursuivi en voiture jusqu'au bureau des écogardes à Gardiol à 1 125 mètres. De là, nos trois compères se sont dirigés vers la Combe de Louvaterre avant d'atteindre la Ferme d'Ambel, une grosse bâtisse en pierres de 3 étages. Sans doute, se sont-ils désaltérés à la fontaine aménagée avant de reprendre leur marche. 
Direction le Col de Toulau, puis le Pas du Gouillat jusqu'à la Croix d'Ambel, un endroit semblant très venté et propice à la réalisation de clichés, à fleur de coteaux.
Après cette petite halte, nos trois randonneurs ont pris le chemin du Pas de la Garde afin d'apercevoir la Tête de la Dame, cette longue crête du Sud Vercors.
Sous le soleil d'un ciel sans nuage, le sentier vers le Scialet des Quatre Gorges à 1 322 mètres d'altitude parut très éloigné. Scialet est un terme dialectal désignant les gouffres dans les massifs pré-alpins de Savoie et d'Isère (France) : Vercors, Chartreuse, Bauges. Ce scialet a 4 ouvertures, sa particularité c'est cette croute superficielle formant un dôme creux percé de 3 ouvertures ! 
À l'intérieur, chacun a ressenti la fraicheur presque aussi remarquable que celle de l'entrée des Cuves de Sassenage.
Poursuivant leur itinéraire, les pâturages de Tubanet étaient un point depuis ce lieu incontournable pour se rendre à la Pierre de l'Ours à 1 410 mètres d'altitude. L'inscription mentionne : " Honneur aux bucherons Bouillanne et Richaud arrachant le fils du Dauphin aux griffes mortelles de l'ours en début du XIII ème siècle."
Sur internet, j'ai relevé : " La tradition veut que deux bûcherons de la vallée, François Bouillanne et Michel Richaud, travaillant en forêt du quartier de Malatra qui unit les hauts plateaux d’Ambel et de Lente, sauvèrent d’une mort certaine et horrible un chasseur de haute naissance, prince souverain du Dauphiné, en tuant un ours énorme qui ne lui laissait d’autre choix que ses griffes ou un saut dans l’abîme. Les deux hommes ayant refusé l’or du prince, celui-ci les anoblit et leur donna des armes « d’azur à une patte d’ours d’or mise en bande »
D’autres communautés villageoises cherchent à accaparer l’événement mais l’Histoire tranche en faveur du Pays de Quint."
À quel moment, nos compères ont cassé une très sobre croûte ? Peut-être lorsqu'ils sont repartis en direction du refuge de Tubanet.
Il ne restait plus qu'à reprendre la Combe de Louvaterre avant de rejoindre la voiture.
Ce plateau est réputé pour le brame du cerf, j'imagine que pour l'entendre, il est préférable de faire ce circuit au début de l'automne à la saison des ruts !
Les autres photos de Éliane, Jean-Marc et Alessandro démarrent un nouveau dossier été2020, en attendant la levée du nombre maximum de 10 personnes, afin de reprendre les sorties mycologiques.

vendredi 19 juin 2020

Disparition de Christiane Soulat ce 19 juin 2020

L'idée du site de la société mycologique de Sassenage, nous le devons à Christiane Soulat.
En janvier 2009, lors de notre assemblée générale, elle était intervenue lors des questions diverses pour dire: " je connais ici quelqu'un qui s'il est d'accord saura faire un site internet". 
Christiane était une amie, j'ai accepté de me lancer dans cette aventure qui perdure depuis 11 ans.
J'avais demandé de l'aide, elle aura été la première volontaire pour nous donner ses recettes : le filet mignon aux chanterelles ou bien ses tagliatelles aux Saint Georges et aux noix de Saint Jacques.
Depuis de longues années, elle n'avait plus renouvelé son adhésion à la mycologie, elle n'était plus en forme physique. Celles et ceux qui l'ont connue seront d'accord avec moi, Christiane était un être formidable.
J'ai longtemps marché à ses côtés, elle va beaucoup me manquer.

A tous ses proches, la société mycologique de Sassenage adresse ses condoléances sincères. Sa famille l'accompagnera dans la stricte intimité, mercredi 24 juin, au crématorium, nous serons présents par la pensée.

jeudi 26 mars 2020

Mycologie en deuil: Marie Thérèse s'en est allée ce 26 mars 2020

Le 7 décembre 2019, Marie-Thérèse a convié pour fêter ses 80 ans, sa famille et une partie de ses ami·e·s de la mycologie. 

Nous nous étions cotisés pour lui offrir une belle plante (poinsettias) ainsi que la sortie péniche dans le midi, programmée pour le mois de juin. 

Il y a deux jours, elle a été hospitalisée pour un AVC.

Ce matin, elle s'en est allée ! Compte tenu des circonstances de pandémie actuelle avec le COVID-19, nous ne pourrons pas l'accompagner pour son dernier voyage.

Nous sommes tristes, Marie-Thé n'hésitait pas à ouvrir le sous-sol de sa maison, pour accueillir ses amis ou bien l'espace herbeux près du petit pont, à proximité de son figuier. 
À la société mycologique, elle était un peu notre grande sœur, notre mamie, pour les plus jeunes. 

À toute sa famille, nous présentons nos condoléances les plus sincères.

Voici l'éloge fait en décembre 2015 : J’ignore si notre Marie Thérèse le sait, mais son nom de naissance est un nom castillan qui désignait celui ou celle qui a les cheveux blonds. 
Depuis 1890, il y a eu 3 492 personnes nées en France dans 90 départements qui ont porté ton nom, seulement 12 pour la période de 1916 à 1940 dans le département de l’Isère. 
Notre Marie Thérèse Rubio est née à Grenoble, le 7 décembre 1939 durant la période que les historiens ont surnommé la drôle de guerre. La France avait déjà capitulé, l’Italie ce jour là déclarait à nouveau sa neutralité, c’était finalement peu de temps avant qu’elle ne s’engage aux côtés de l’Allemagne nazie. 
Le prénom Marie Thérèse est d’origine hébraïque et grecque et ce n’est qu’à la fin du 16ème siècle qu’il est apparu en France, il a été porté par plusieurs reines, dont la plus connue est Marie Thérèse d’Autriche, l’épouse de louis XIV. Marie Thérèse est composé de deux prénoms, il vous appartient de déterminer si leurs significations correspondent à notre Marie Thé ! 
Marie dont la racine signifie « aimée » ou « celle qui élève » en hébreu et Thérèse provient du grec signifiant « celle qui récolte ». 
L’aimée qui élève et récolte, à la mycologie, elle nous dira : mais ils sont où ces champignons ? C’est tout de même un dilemme ! 
Au niveau du caractère, les Marie Thérèse sont altruistes, émotives et sensuelles, ce sont des artistes dans l’âme et des personnes loyales qui n’aiment pas les faux-semblants. 
Sa fête, que nous lui souhaitons quasi hebdomadairement est le 7 juin. Il paraît que sa pierre précieuse est l’ambre, son numéro fétiche le 8 et son métal préféré le cuivre. 
Finalement, elle aurait pu devenir plombière, en coudant le cuivre pour répondre à son chiffre et l’ambre étant une oléorésine fossile sécrétée par des conifères, elle pourrait être la championne des girolles et des sanguins. 
Ton anniversaire, c’était lundi dernier, qui connait la chanson Marie Thérèse de Charles Trenet, voici le premier couplet qu’un autre homme pourrait te conter:      
   Le temps n'est plus des premiers rendez-vous, 
   Vous souvient-il ma mie quand je venais chez vous
   Parler d'amour pour vous faire sourire à votre aise, Marie-Thérèse. 
   Le temps n'est plus du jardin parfumé, 
   Mais quand reviendra mai 
   Nous irons nous aimer 
   Dans les buissons, 
   Nous aurons des frissons 
   Qui nous plaisent, Marie-Thérèse. 
   Les soirs d'hiver ne sont pas faits pour nous, 
   Mais l'hirondelle est notre messagère. 
   Soleil d'avril, mon copain de toujours 
   Pour un jour, un seul jour 
   De printemps et d'amour 
   Reviens-nous vite au milieu de l'hiver 
   Trop sévère 
   Sans arbres verts.

lundi 23 mars 2020

Quizz sur l'identification de 24 champignons

Ce n'est pas nous qui avons créé ce quizz, mais c'est sympa de le reproduire sur notre blog. Il y a eu déjà plus de 9000 joueurs. Alors, on se lance, utiliser l'ascenseur pour faire son choix.

Jeu gratuit Nature, écologie créé sur Quizz.biz