samedi 9 août 2025

Sortie myrtilles du 9 aout 2025 à Val Pelouse


La saison des vacances a un impact sur la participation aux sorties. Nous étions 4 au rendez-vous du Parking de l'école Vercors à Sassenage et 2 sur celui de Le Champ-Près-Froges.

A défaut de champignon, nous avons choisi Val Pelouse pour la cueillette de myrtilles. Ce fruit a lui aussi souffert des conditions climatiques: nos récoltes potables, ont été bien moindres que celles d'autres années.

Nous sommes allés sur la partie Sud de cette ancienne station de Ski et il nous aura fallu 1 heure depuis le Parking de Val Pelouse, pour atteindre ce point.

Comme depuis le moyen-âge, génisses et veaux sont présents en été dans cet alpage. 

Les pentes sont raides et entre les myrtilliers, les rhododendrons et les airelles des marais, il y a parfois des crevasses d'une bonne vingtaine de centimètres et il arrive que ces dévers occasionnent des chutes qui vous font perdre votre récolte.

Dans l'un de ces trous, Michel B. s'est coincé le pied droit sur des racines de rhododendrons. En voulant se défaire de cette mauvaise posture, le lacet s'est défait et la chaussure est restée coincée. 

Il lui aura fallu beaucoup d'efforts pour remettre son pied dans la chaussure et pour rejoindre le groupe installé plus haut à l'ombre pour le pique-nique.

Les bienfaits de la myrtille sauvage : 

La myrtille contient de puissants antioxydants. Elle possède aussi des flavonoïdes, des tanins et des anthocyanes. Avec, entre autres, des vitamines A, B, C et E, elle aide à lutter contre le vieillissement cellulaire, du type varices, en favorisant la solidité des parois du système vasculaire. Elle est aussi réputée agir sur la vision en diminuant le risque de maladie liées à la vue, comme la DLMA. 

Notre champion pour cette sortie aura été Joël G.

Avec la succession de journées chaudes ou caniculaires, le champignon se retrouve déboussolé et de ce fait, place les mycologues dans l'incertitude de prévisions de poussées fongiques. 

L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement ( l'INRAE) nous apprend qu'un arbre peut interagir simultanément avec plusieurs centaines d’espèces de champignons symbiotiques, par exemple des bolets, des lactaires, des cortinaires ou des amanites. En forêt, toute perturbation environnementale a un impact néfaste sur cette diversité. 

Ces études démontrent que toutes perturbations, d’origine naturelle ou anthropique, retentissent sur les interactions symbiotiques en équilibre plus ou moins instables. Les connaissances actuelles sur les relations forêt-champignons montrent donc clairement que tout projet à long terme de gestion durable des ressources forestières doit se préoccuper de la stabilité des interactions complexes entre champignons et végétaux. Toute réduction de la biodiversité fongique d’un sol représente donc une menace réelle pour la stabilité et la durabilité d’un écosystème forestier.

À peine 5 % des cinq millions d’espèces fongiques de notre planète sont identifiés et répertoriés. Il est donc indispensable de multiplier les expéditions mycologiques dans les « points chauds de biodiversité » afin de parfaire notre connaissance de la stupéfiante diversité des champignons. Ainsi, nous pourrons les protéger et mieux comprendre leurs rôles biologiques et écologiques.

Dans quelques années, il sera vraisemblablement possible de semer ou de planter des arbres « fortifiés » par des champignons sélectionnés. Ces arbres, protégés par leurs alliés microbiens, seront plus aptes à résister aux conditions environnementales stressantes imposées par les dérèglements climatiques. 

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