Chantepérier est le nom issu des communes de Chantelouve et de celle de Le Périer.
Dimanche 27 avril à 10H24, un journaliste du Dauphiné Libéré contactait Michel Barrionuevo pour lui demander de réaliser un reportage afin d'expliquer les raisons des baisses de poussées de morilles. Du fait de sa non présence à la sortie de la semaine dernière, il informait ce dernier de son impossibilité immédiate à répondre objectivement.
Ce que l'on peut dire, c'est que la morille est plutôt rare et le biotope est prépondérant. Le ph de la terre est le facteur
le plus déterminant pour espérer trouver des morilles, car elles ne
tolèrent que des terrains au ph neutre, calcaire, ou juste en dessous. Dans le même temps, l'hygrométrie et les températures jouent également leurs rôles.
Il y a un besoin impératif d'une symbiose ! Cette année, quelques chanceux ont pu réaliser de belles récoltes, mais dans l'ensemble, la conjonction des différents éléments cités n'a pas été au rendez-vous.
Les 15 sociétaires présents auront remarqué des différences sensibles tout au long du circuit. Sur la partie la plus au Sud, les frênes étaient sur un stade avancé et l'herbe dans les prairies plutôt haute, du coup pas une seule morille trouvée.
Au fil des enjambées, des rencontres avec différentes fleurs dont l'ancolie bleue qui illustrera le nouveau dossier de photos pour les mois de mai et juin 2025.
La beauté se décrit avec la combinaison de couleurs, les plantes
florales comme le compagnon rouge, les primevères dont la farineuse ou bien l'officinale,
les ornithogales ou dames de onze heures, des orchis comme celui des
marais ou le pourpre, distillent les merveilleux tableaux de la nature.
Dans ce ballet coloré, nous avons croisé le petit cheval blanc, peu de temps avant d'amorcer la descente Dessous la Roche.
Dessous la Roche, un hameau, avec de très vielles maisons en pierre, mais aussi sa chapelle dédiée à Saint Antoine de Padoue. Selon la croyance, le solliciter permettrait de retrouver les objets perdus. Dans cette randonnée, l'objet de nos recherches, n'est ni animal, ni végétal mais un saprophyte classé dans le règne fongique !
En abordant la remontée par le versant Nord, les frênes étaient moins ouverts et les premières morilles furent trouvées.
Elles n'étaient pas esthétiquement de la première jeunesse, mais les 9 adhérent·e·s, avec de 1 à 3 morilles blondes étaient comblés.
Le pique-nique est toujours l'occasion d'une multitude de partages. Olivier a introduit les questions quiz ! à chaque fois, deux mots sont proposés !
La semaine dernière, les mots proposés étaient vallécule et décurrent.
- La vallécule, est un petit espace circulaire séparant le pied (stipe) de l'hyménophore (les alvéoles) chez les genres comme les morilles
- Décurrent, se dit des lamelles de champignons dont l’insertion se prolonge sur le pied.
Pour cette sortie, le premier était scrobicule : comme dirait les occitans quésaco ?
Il en aura fallu du temps avant que la réponse ne soit donnée par Olivier: - les scrobicules, ce sont les fossettes dans le chapeau ou le pied d'un champignon. Par exemple, le lactaire délicieux ou le lactaire sanguin sont parsemés de scrobicules.
Je ne suis pas parvenu à trouver l'énoncé du second quiz, Olivier me fournira l'orthographe pour le traiter !
Avant de parvenir aux voitures, la vieille devanture du Bar-Tabac du Commerce et en pâturages, une très belle fontaine ou bien deux bœufs "Highland" à poils longs. L'atout de cette race est ses qualités rustiques qui lui permettent de bien résister au changement climatique.
Avant de redescendre dans la vallée grenobloise, nous sommes allés faire une visite au Col d'Ornon et sa très belle cascade. Puis, nous avons tentés de compléter les cueillettes. Laurent a trouvé un exemplaire et Natacha aura décroché le pompon avec un total de 7 morilles, sur la vingtaine d'exemplaires découverts. Nous lui disons simplement bravo !
Avec ce nouveau mois de mai, un nouvel album voit le jour: celui de Mai-Juin 2025