La météo annonçait pour l'Isère : " des dégâts nombreux et importants sur les habitations, les parcs et les plantations. Les massifs forestiers pouvant être fortement touchés..."
Il y aura eu 6 valeureuses et valeureux sociétaires pour braver le temps ! Si au départ de Sassenage, il ne pleuvait pas, en s'approchant de la Bièvre, le ciel s'était fortement obscurci et une belle rincée a accueilli notre arrivée à Mécenant.
Michel dira :" pas de souci, d'après mon application météo agricole, à 9H16, la pluie va s'arrêter".Finalement, les gouttes cesseront avec 5 minutes d'avance sur la prévision. Mais voilà, le sol argileux, s'il est idéal pour la réalisation de poteries, ne laisse pas trop l'eau s'infiltrer. Les mares étaient nombreuses et les bois avaient tendance à être envahis par les ronces.
Le premier champignon vers Michenand, sera issu de la famille des hypholomes en touffes, un toxique, puis en remontant vers Pré Berton, ce sera l'anthurus d'Archer (aujourd'hui son odeur de cadavre s'éclipsait sous la pluie), troisième espèce le coprin disséminé (Coprinus disseminatus), puis des amanites.
Ces différents sentiers conduisent à la chapelle dédiée à Notre Dame de la Salette et différentes Croix numérotées symbolisent les 14 stations de la chrétienté.
A 10H15, nous sommes parvenus à la maison en bois occupée par plusieurs familles, venues en quad 4X4 et Buggy de différentes tailles du simple au familial. Ces groupes nous annonceront quitter ce lieu avant midi.
Néanmoins, une personne prendra des photos de notre groupe et nous pourrons visiter l'intérieur de cette construction modèle.
Cette maison a été bâtie en utilisant l'une des techniques de construction en bois les plus anciennes et les plus extraordinaires : à partir de bois bruts, de rondins empilés, ajustés les uns aux autres grâce au savoir-faire de l'artisan, pour devenir de vrais maisons en bois. C'est aussi une des plus belles valorisation des bois de nos forêts.
L'image grand-angle montre la finesse du travail réalisé, d'où le choix d'utiliser cette maison pour illustrer l'article de notre sortie.
Nous nous sommes dirigés vers la chapelle construite à l'origine par les habitants de Bévenais et leur Curé Mr Tabardel en 1853. Le clocher ancien détruit a été remplacé en 1947 par le petit clocher-pignon actuel, un auvent a été ajouté à la façade.
Cette "Petite Salette" accueille environ une centaine de pèlerins, au terme d'une procession annuelle, le dernier dimanche du mois d'Aout.
Profitant d'un reste de rayons de soleil, nous avons pique-niqué dès 11H au devant de cette chapelle, puis nous avons entrepris la descente par le Gaillot en direction de nos véhicules.
Les sentiers n'étaient pas en meilleur état que le cycle matinal. Nos chaussures seront mises à rude épreuve avec les passages difficiles.
Avec la découverte de deux petits polypores soufrés (Laetiporus sulphureus) par Alessandro, un comestible au goût de poulet, voilà la voie ouverte au gustatif !
Plus loin, Bernadette trouva quelques girolles (Cantharellus cibarius).
Malgré la pluie qui a repris, une partie du groupe essaiera d'en faire de même et Alessandro, Michel et Martine repartiront avec quelques spécimens, les premiers de cette année 2025.
La distance totale parcourue a été de 4,4 km et le dénivelé total cumulé de 171 mètres.
Jean-Marc et Olivier sont arrivés aux voitures. Jean-Marc voulut protéger Maya de la pluie revenue.
Sur les derniers 100 mètres, nous avons croisé Olivier qui parvenu à sa voiture a remarqué la perte de sa clé ! Il avalera à vitesse grand V le dénivelé et la distance pour aller retrouver son sésame resté sur le lieu de notre repas.
Tout s'est bien terminé, et nous avons même eu droit à du soleil lors de notre départ.
La semaine prochaine, il n'y aura pas de sortie mycologique, nous nous retrouverons pour notre rendez-vous barbecue annuel.
Toutes les photos de cette sortie du 7 juin 2025, y compris fleurs et limaces sont rajoutées à l'album : Mai-Juin 2025
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