samedi 10 octobre 2020

Sortie mycologique du 10 octobre 2020 dans le Vercors


Nous étions neuf pour cette sortie dans le Vercors. Comme prévu, le crachin a bien débuté à 8 heures, dès lors il nous a semblé préférable de nous diriger du côté de Méaudre.

Nous avons commencé notre recherche mycologique dans le secteur des Feuilles mais les lactaires délicieux n'étaient pas légion, du coup, nous sommes redescendus vers le Trou qui souffle.

À cet endroit, le champignon roi était la clavaire tronquée (clavariadelphus truncatus), une saveur douce mais une comestibilité sans intérêt, sauf à l'utiliser cuit dans une boisson alcoolisée et sucrée, pour en faire un dessert.

Sur les troncs d'arbres coupés, il y avait des trémelles en fuseaux (tremella fuciformis). 

Ce champignon blanc est très transparent, ses applications médicinales sont très nombreuses. Au Japon, par exemple, la tremelle en fuseau est consommée à des fins cosmétiques.  Les femmes en raffolent, car il est riche en antioxydant et réduit le vieillissement prématuré de la peau.

Bien que les variétés rencontrées soient intéressantes à examiner, à photographier, cette fois nous voulions disposer de bons comestibles.

Du coup, nous nous sommes rendus au refuge d'Achieux où nous avions prévu de pique-niquer. Sur place, Jean-Marc s'est porté volontaire pour faire démarrer une flambée dans cet abri. Compte tenu des bois environnants, Liliane a préféré lui tenir compagnie.

Sous la houlette de Olivier, les 6 autres sociétaires ont arpenté cette belle forêt en cueillant des sanguins. Sophie a trouvé des clavaires chou-fleur (Ramaria botrytis). Un champignon corallien dont les sommités, dites "menottes" sont plus foncées, soit  rose lilas, parfois même violettes.  La chair blanche et épaisse dégage une odeur agréable, une saveur douce, fruitée pour certains.

Olivier et Martine ont trouvé au même moment les deux uniques cèpes de la journée à moins de 10 mètres d'écart.

Le long des rigoles naturelles, les guépinies en helvelle que nous appelons aussi guépines rousses étaient de sortie ! Comme la clavaire tronquée, ce champignon est donné comestible sans intérêt, mais cuit dans du guignolet ou du kirsch et en accompagnement d'un bonne crème anglaise, c'est un régal pour les papilles.

Nous n'étions pas seuls dans les bois, ceux que nous avons croisés n'avaient pas de panier, mais des cagettes plastiques ou bois !

Les douze coups de midi, nous ne les avons pas entendus. La pluie un peu plus dense a sans doute freiné la propagation des sons. Nos estomacs ont su nous aider à trouver la route vers le refuge pour profiter pleinement de la température clémente due à la bonne poêlée de Jean-Marc.

Le retour sur l'agglomération, nous l'avons ponctué d'une quatrième halte, avec le retour du soleil, vers une Croix, pour permettre un petit complément de cueillette.
Parmi les spécimens présents, il en est un à bannir, le tricholome tigré (tricholoma pardinum), un champignon très toxique, provoquant de sérieuses perturbations gastriques pendant plusieurs jours, et qui peuvent entrainer la mort !

Les autres photos complètent le dossier septembre-octobre 2020.

 


samedi 3 octobre 2020

Sortie du 3 octobre 2020 à ... Le Plan


La sortie était prévue sur le Vercors. Ne risquait-il pas de faire trop froid ? Du coup Jean-Marc a proposé de se rendre à Le Plan, afin de disposer d'un abri éventuel pour le casse-croûte.

9 sociétaires plus deux enfants faisaient partie de cette escapade. Pour rejoindre cette partie du plateau de Chambaran, passage par Tullins, mais voilà le marché de la Place Docteur Valois nécessite dans cette période particulière, la fermeture des routes adjacentes, sans déviation prévue pour aller en direction du Col de Chatain.

Nous avons du prendre la départementale 1092 jusqu'à l'intersection avec la commune de Cras, pour retourner en arrière et à partir de Morette reprendre les très petites routes.

Ainsi, les participant·e·s ont fait la découverte du patrimoine rural. Parvenus à destination, nous avons formé deux groupes, celui de la cueillette des châtaignes et celui sensé ramasser des craterelles en forme de corne d’abondance (Craterellus cornucopioides).

Dans ce bois de châtaigniers et de chênes, le groupe se faufilait au travers des très nombreuses ronces piquantes. Dans les éclaircies ou sur les vieilles souches, des hypholomes en touffes (Hypholoma fasciculare), ces champignons très toxiques nous narguaient. 

En abondance également, nous avions des amanites citrines (amanita citrina) à odeur de pomme de terre crue et des amanites phalloïdes. Cette dernière catégorie est surnommée " la tueuse ", elle représente 90% des cas mortels.

Légende ou réalité, l'amanite phalloïde aurait été utilisée pour assassiner l’empereur Claude et le pape Clément VII.

Nous avons vu un très beau champignon, le clavaire en chandelier (Artomyces pyxidatus) sur une branche morte, celui-là, n'est pas comestible, il est simplement commun.

Sur l'ensemble du groupe, Bernadette a trouvé 3 girolles (Cantharellus cibarius), les autres membres se sont résolus à l'unique cueillette des châtaignes.

Le groupe des sept sportifs mené par Olivier s'est retrouvé à un moment donné, dans le périmètre d'une chasse. Devenant acteur de ce théâtre, à quelques enjambées les deux chevreuils aboyaient pour tenter de dissuader les chiens poursuiveurs. En nous voyant, les chevreuils ont marqué une pause, insuffisante pour les photographier, puis ont repris leur course. Les chiens n'étaient pas contents et ont tenus par d'autres aboiements à nous le dire !

Moins d'une demie heure plus tard, un coup de fusil a retenti, le tireur a fait mouche !

Dans le secteur, il y avait plusieurs battues, un groupe de chasseurs occupaient le refuge près de l'étang, de ce fait, nous avons fait le choix de nous déplacer pour tenter de pique-niquer à un endroit moins venté. En nous rendant sur notre nouveau point de rendez-vous, nous avons aperçu le second groupe de chasseurs, avec les chiens vus un peu plus tôt. Ils dépeçaient un chevreuil.

La longueur de table trouvée est si conséquente qu'elle peut accueillir plusieurs dizaines de personnes, mais le vent violent et la fraicheur nous ont contraints à trouver un abri.

Pendant ce casse croute, les faisans semblaient vouloir sympathiser avec nous. En repartant, nous en avons vu se réfugier dans des piles de bois et les chiens les traquaient !

Au départ, j'avais envie de titrer : " une sortie de RIEN ! " Pour Sophie, venant pour le première fois, c'est sans doute vrai. Les franchissements de ronces, de multitudes de banchages ont permis de faire fonctionner tous les muscles de nos jambes. 

Nous étions en droit de croire à des débuts de poussées de trompettes de la mort, Bernadette avait reçu une photo d'un ami. 

Parmi la fiche accompagnant le plan de la sortie, il y avait une page sur l'incidence lunaire dans la poussée des champignon, samedi prochain, nous serons dans le dernier quartier. En septembre, en cette période, les cueillettes ont été belles. Soyons optimistes, le 10, nous pourrons peut-être faire le plein de condiments !




samedi 26 septembre 2020

Sortie du 26 septembre 2020 dans la forêt de St Martin d'Uriage

Et non, au départ de Sassenage et même à l'arrivée à 9H, il ne pleuvait pas et le temps était clair !

Celles et ceux qui ont émergé de leurs couettes et ont regardé la température ambiante sur l'agglomération grenobloise savent que 800 mètres plus haut, il devait faire encore bien plus frais. D'ailleurs, le Marais des Seiglières était recouvert d'une pellicule de neige.


La découverte de cèpes s'est faite en empruntant le sentier des gardes.

Ouvrons une parenthèse : il existe un circuit dit des Gardes. Il représente 12 kilomètres de distance, 420 mètres de dénivelé cumulé et il faut bien 5 heures pour le parcourir. Si pour une future balade vous désirez faire cette randonnée, cliquer sur le lien suivant : Isère tourisme.

Ce trajet a été choisi en raison de la possibilité de s'abriter pour casser la croûte, à la cabane forestière des Descendues à une altitude de 1240 mètres.

En prélude à une future congélation, les cèpes pouvaient se préparer dans la neige à cette prochaine destination.

Aucun·e des 5 sociétaires présent·e·s ne les ont laissés sur place, d'autant qu'une averse neigeuse voulait dissimuler nos bolets.

Pour le retour, nos mycologues ont pris le sentier d'aplomb et le chemin de la source du Rat, en cueillant des hydnes imbriqués. 

Une fois n'est pas coutume, nous félicitons Agnès, Jean-Marc, José, Marie Hélène et Monique qui ont bravé les conditions climatiques. Il n'y avait plus besoin de cueillir tous les spécimens puisque la fête de la nature qui devait se tenir dimanche 27 septembre, a été annulée.


mardi 22 septembre 2020

Bilan de fréquentation du site : 1er septembre 2019 au 31 août 2020


Compte tenu de la période particulière avec la pandémie de Covid, nous aurions pu nous attendre à une dégringolade des visites sur le blog de la Société mycologique, ce n'est pas du tout ce qui s'est passé ! 
Après une progression de près de 33% sur la saison 2018-2019, notre site enregistre une plus grande attractivité de 25%. 
Données de cette évolution ? 
1- Par rapport aux utilisateurs, un total de 8 068 contre 6 450 pour la saison 2018-2019 
2- Pour les sessions, un total de 13 010 contre 12 721, pour la saison 2018-2019 
3- Enfin, en termes de Pages vues, un total de 38 509 contre 32 507, pour la saison 2018-2019 
4- Ces visiteurs proviennent de 46 pays et 909 villes contre 53 pays et 724 villes, pour la précédente période. 
5- Après Grenoble et le département de l'Isère qui regroupent 27,24% des visites et 2 198 utilisateurs, la seconde ville où notre blog aura été le plus regardé, c'est Chicago avec 10,64% des visites suivi à la 6ème place par Ashburn en Virginie 5,53% des visites. 
Sur ces deux villes des USA, nous avons 1 424 utilisateurs de notre site 
Sur la saison, nous n'avons compte tenu de l'absence de sorties entre mars et août 2020, publié que 27 nouveaux articles, soit un total de 542 articles depuis la création du site en janvier 2009. 
Nous avons sur proposition d'Olivier innové avec la création de 2 Quizz sur l'orientation dans les bois et sur les odeurs de champignons, utilisé un Quizz externe sur l'identification de 24 champignons. 
Depuis la mise en place du compteur google analytic, en novembre 2009, le site aura été fréquenté par 60 372 utilisateurs. 
Ces internautes seront venus une ou plusieurs fois. Le nombre de sessions est de 144 050 et le nombre de pages vues de 278 965, en provenance de 131 pays différents, de 3 323 villes, soit 243 villes de plus. 
En termes de pays, selon Google Analytics, la France représente 87,27% des visites, suivie par les USA, la Suisse, la Belgique, le Canada, l’Italie, l’Allemagne, le Royaume Uni, l'Espagne et l'Algérie, sur les 10 principaux pays. 
2 270 photos illustrent les articles et 17 170 photos dans les différents diaporamas depuis la création du blog en janvier 2009. Au total, le site présente 19 440 photos.
 
Pour cette saison, 4 nouvelles vidéos apparaissent sur notre chaine YouTube qui passe de 122 abonnés, lors de la précédente saison à 303 abonnés, soit une progression de 148%, d'une saison à l'autre, ce qui est remarquable. 
C'est ainsi que sur la saison 2019-2020, nos différentes vidéos ont été vues 79 477 fois. Le pelage des châtaignes par Martine représente 64 405 vues supplémentaires, en seconde position le reportage de France 3 Alpes avec 3 957 visionnages, en troisième position les lactaires sanguins ou délicieux avec 2 797 visionnages, en quatrième position, c'est quoi ces champignons 2 604 visionnages et en cinquième position l'explication sur les bolets amers avec 2 499 visionnages…. 
Voici quelques éléments supplémentaires sur notre chaine vidéo : 58,4% de nos vues dépendent des plus de 54 ans ; les femmes représentent 50,7% et de préférence, 45,6% de nos vidéos sont regardées sur mobile 
Durant cette saison, nous avons publié deux nouvelles recettes (le carré de porc aux trompettes de la mort et la tarte aux guépines rousses), soit 38 recettes en ligne. 
En conclusion : nos sociétaires ont ressenti un manque de sorties, mais les internautes sont venus rechercher dans le vaste agenda mycologique de notre blog. L'article le plus lu de la saison (1 080 fois) est celui consacré à la sortie du 6 octobre 2018 à la forêt communale de Séchilienne.

samedi 19 septembre 2020

Sortie du 19 septembre 2020 à la cabane A. Bonnet


Cette sortie avait comme point de chute, l'Arselle, située à 1 630 mètres avec un dénivelé positif d'environ 200 mètres. Le plan du circuit était imprimé et il était accompagné d'une clé simplifiée de détermination de 13 résineux et de 16 feuillus.

Mais voilà, Bernadette nous a fait part de belles cueillettes réalisées dans la semaine 600 mètres plus bas. Alors que faire ? Nous pouvions tenter de suivre l'itinéraire prévu ou bien changer pour essayer de satisfaire au mieux nos sociétaires ! Majoritairement les 19 présent·e·s ont tranché.

Le dénivelé à faire sera multiplié par deux sur une distance sensiblement voisine d'une dizaine de kilomètres.

L'envie de remplir son panier était si forte que lors de la constitution des deux groupes, celui des sportifs était en surnombre, il a fallu trouver des volontaires pour assurer un meilleur équilibre. Dix dans le groupe conduit par Olivier, neuf dans celui conduit par Jean-Marc.

Sur la première portion du trajet plus pépère, le bolet maitre sous le sol acide, c'est le pied rouge (Boletus erythropus). 

Face à la quantité, la recommandation était de cueillir les spécimens les plus jeunes. Cet excellent champignon bleuit à la coupe et jaunit à la cuisson. Le temps recommandé d'ébullition est de 15 à 20 minutes afin de se séparer totalement des substances hémolytiques.

Les variétés de champignons étaient nombreuses, et lors de courtes absences du Président-déterminateur, c'est Michel qui était sollicité à la fois sur la nature, mais aussi sur la façon de cuisiner éventuellement l'espèce comestible, comme par exemple l'hydne imbriqué ou Sarcodon imbricatus, sous forme de poivre une fois séché, ou bien pour les raclettes avec une préparation au vinaigre de vin blanc, additionné d'eau, de thym, de romarin, d'un mélange de 4 poivre en grains, d'ail, gros sel de Guérande, feuilles de laurier.
Dans le groupe, en plus des pieds rouges, des bolet édulis (cèpe de Bordeaux) ou bien des cèpes des pins (Boletus pinophilus) ont été trouvés. D'explications en explications, le panier de Michel restait vide, alors à un moment, lui aussi eut l'envie de cueillette et avec Martine et Robert, ils se sont portés volontaires pour arpenter la pente la plus raide, celle que tous les autres cueilleurs de la semaine avait délaissée.
Sur cette portion, en prime, nos mousquetaires ont trouvé des chanterelles ou girolles (Cantharellus cibarius), des pieds de moutons variété Rufescens, des trompettes chanterelles en tube (Cantharellus tubaeformis). Pour cette dernière variété, nous avons fortement limité notre cueillette afin d'être présents dès 12H30 au rendez-vous à la cabane A. Bonnet. 

Ce n'est qu'à treize heures que tous les sociétaires se sont retrouvés, la satisfaction de belles cueillettes était de mise.

Sur place, un tapis de coprin chevelu (Coprinus comatus) attendait celles et ceux qui apprécient ce champignon. Au retour, des bouchons se sont rajoutés dans certains paniers juste avant que la pluie ne s'invite pour la redescente sur Sassenage.

Samedi prochain, nous cueillerons des exemplaires de tous les champignons trouvés afin d'agrémenter une exposition mycologique à la fête de la nature qui se tiendra le dimanche 27 septembre à partir de 11H à l'étang de l'Ovalie.

samedi 12 septembre 2020

Sortie du 12 septembre 2020 au Pré de l'Arc


Inutile de regarder les tendances météorologiques, elles s'avèrent souvent inexactes. Les nappes phréatiques sont au plus mal et la pluie omet de s'arrêter dans les contrées de notre région.

Allez savoir pourquoi sur la même chaine de montagne, d'un massif à l'autre situé sur le même versant, le taux d'humidité peut être totalement différent.

Compte tenu de ces conditions, Jean-Marc avait fait le bon choix pour les 18 sociétaires présents. Au menu, chacune et chacun devaient franchir autour de 400 mètres de dénivelé sur deux circuits différents.

L'ascension pour les sportifs avait pour point de chute, le Grand Caillou à 1642 mètres et les deux groupes devaient se retrouver à proximité de la colonie du Pré de l'Arc.

Michel se sentant en meilleure forme que la semaine précédente a suivi le groupe des sportifs, animé par Olivier. Dès le départ, l'allure était nettement supérieure à ses capacités physiques. Pierre a aussi osé ! Les bois regorgeaient d'une multitude d'espèces et lorsque l'on est nouveau, la soif d'apprendre est forte. Les russules, belettes, charbonnières qui sont comestibles, l'information avait été donnée la semaine dernière; cette fois, il y avait beaucoup de russules émétiques (rouges) qui elles, sont toxiques. 

Des pholiotes ridées ou rozites capérata qui sont de bon comestibles, un délice lorsqu'elles sont mélangées à des cuisses de grenouilles.

Au niveau de la famille des bolets, nous avons pu trouver, des cèpes de Bordeaux, quelques cèpes des pins, des badius ou bolets bai pour les parties comestibles. Mais aussi des bolets radicans, des beaux pieds qui eux sont à rejeter.

Entre les différents paliers, plusieurs cabanes ou abris imagés de Lynx, ont été posés. Nous ignorons quel est leur usage mais nous avons été intrigués par ces édifices.

Au Grand Caillou 6 des sept sportifs disposaient de belles cueillettes, Michel, rien ! Alors Pierre lui a offert un cèpe et quelques minutes plus tard, Michel a trouvé son unique cèpe.

Avec presque un quart d'heure d'avance, ce groupe est arrivé à la Colonie. Dans les années soixante, les sœurs Goitschel excellaient dans le ski alpin tandis que les sœurs Gorge découvraient les jolies colonies de vacances au Pré de l'Arc. Presque 60 ans plus tard, elles ont voulu poser devant l'entrée à quelques enjambées de la Source Bédina qui alimente en eau potable la ville de Froges, dont leur grand-père, ancien Maire en a été le précurseur.

Changement de destination pour le rendez-vous pique-nique, parmi les sociétaires du groupe de Jean-Marc quelques difficultés ont stoppé le franchissement des derniers raidillons. Information téléphonée pour se retrouver : "nous sommes dans un pré, à proximité d'un troupeau de vaches, il y a un sapin pour l'ombre et quelques planches pour s'asseoir".

Dans la descente vers ce lieu à trouver, des perdrix avaient décidé de s'amuser entre elles, à la veille de l'ouverture de la chasse. Nos pas les ont effrayées.

Avec vingt minutes de retard, nous avons fini par tous nous retrouver. Jean-Marc qui avait cueilli précédemment des russules belettes, les avait faites cuire dans un vinaigre de Xérès, avant de les mettre à l'huile d'olive, c'est une belle réussite. 

Les kilomètres et les dénivelés doivent être compensés, rien de tel qu'une petite sieste.

Les autres photos sont rajoutées à l'album Septembre-Octobre 2020.



samedi 5 septembre 2020

Sortie du 5 septembre 2020 à Pré Marcel


Pouvoir enfin se retrouver après 6 mois sans sortie, était génial ! 

Sur le parking de l'école du Vercors de Sassenage, les 17 sociétaires présents se sont adaptés au nouvel Arrêté Préfectoral rendant le masque obligatoire aux abords des groupes scolaires.

Ce premier rendez-vous a été l'occasion pour Jean-Marc de préciser les conditions accompagnant nos sorties dans le cadre des mesures sanitaires liées au COVID19.

La première halte était prévue à la gare de Brignoud pour récupérer une adhérente et trois nouvelles personnes intéressées par notre association. 

Les 21 présents se sont rendus à Pré Marcel où deux groupes se sont formés: l'un avec les plus sportifs sous la houlette de Olivier et le second sous celle de Jean-Marc.

Les deux groupes avaient pour mission de se retrouver à midi et demi à la Baraque de Barlet située à 1 500 mètres d'altitude, en empruntant deux itinéraires différents.

Les bois des Brandières, notamment pour le groupe des moins sportifs, n'auront pas été prolifiques en matière de cueillettes. Les premières russules trouvées auront permis de fournir des explications sur les trois critères pour les reconnaitre, pied cassant comme de la craie, goût et pour les charbonnières  (Russula cyanoxantha) les lames sont molles, blanches, plutôt serrées et dites "lardacées" c’est à dire qui possèdent une consistance grasse au toucher comme du lard. Elles sont flexibles mais ne cassent pas. Du coup, différentes espèces seront ramassées pour une exposition improvisée sur un rocher.
Si au départ, l'ascension était progressive, un petit sentier sur notre gauche a semé la panique, Christian ne s'est pas senti apte à tenter la grimpette et a préféré renoncer. Pourtant, c'est sur un replat que deux des nouveaux venus ont découvert chacun un bolet édulis (cèpe de Bordeaux), et puis plus rien jusqu'au repas.
Dans le groupe des sportifs, il y a eu des chanceuses et des chanceux qui ont découvert quelques spécimens de bolets.

Le casse croûte n'a pas pu se tenir à la baraque de Barlet occupée par un groupe de bucherons. Du coup, il a fallu trouver une clairière permettant de trouver suffisamment de place à l'ombre pour accueillir les 20 présents restants.

A la redescente vers les voitures, dans le groupe de Jean-Marc, José aura été le plus veinard en découvrant en lisière, un, deux puis trois cèpes de Bordeaux espacés de moins de 100 mètres; dans le groupe de Olivier, la palme revient aux chanceux du matin.

La météo pour Samedi prochain annonce la pluie, ce jour là, peut-être sera t-elle l'occasion de réveiller le mycélium dans notre région !

Les photos de cette sortie démarrent un nouveau dossier: Septembre -Octobre2020.